French to Italian Marketing Marketing indagine mercato automobilistico

La hausse des kilométrages automobiles s’est installée sur plusieurs décennies pour ne s’infléchir qu’au début des années 2000. Cette hausse a résisté à plusieurs épisodes d’envolée des cours pétroliers et des prix des carburants.
Concernés par la recherche d’économies à la pompe, les automobilistes ont de plus en plus opté pour les moteurs diesel, le gazole bénéficiant parfois de bonifications fiscales et d’un prix toutes taxes comprises inférieur à l’essence. Les progrès de l’agrément de conduite des voitures diesel et la diffusion de l’offre dans tous les segments de gamme ont donc conduit le taux de diésélisation des ventes à plus de 50 % en Europe. Cependant, l’inflexion récente des kilométrages et la réduction actuelle du différentiel de prix entre essence et gazole rendent le surcoût à l’achat d’une voiture diesel plus long à amortir. Le choix d’énergie prend encore aujourd’hui la forme d’un duel entre deux énergies thermiques fossiles, l’essence et le gazole. Si les énergies et modes de propulsion alternatifs restent encore largement marginaux (moins de 1 % des ventes), les innovations techniques et les offres commerciales s’accélèrent et commencent à rencontrer leur demande. C’est déjà le cas pour les véhicules hybrides électriques/essence commercialisés actuellement et probablement des futurs hybrides diesel en cours de développement. Ce sera aussi, avec le progrès en autonomie des batteries, de plus en plus le cas des voitures 100 % électriques dans les flottes des entreprises publiques ; des véhicules fonctionnant au gaz (GPL, gaz de pétrole liquéfiés ou GNV, Gaz Naturel de Ville) ; et ce sera enfin aussi le cas des voitures fonctionnant aux biocarburants (bio-ethanol et bio-diesel) et des véhicules flex-fuel capables de rouler alternativement avec les carburants fossiles classiques et les nouveaux biocarburants. Les prix des carburants continueront à se tendre à moyen et long terme à mesure que diminuera la disponibilité de l’or noir. Nul doute que la face énergétique de l’automobile va se transformer, mais d’ici la diffusion à des conditions économiques acceptables des solutions ultimes de pile à combustible, il est difficile de prévoir avec précision et certitude quelles seront les solutions qui s’immisceront entre l’essence et le gazole.