Competition in this pair is now closed, and the winning entry has been announced. Discussion and feedback about the competition in this language pair may now be provided by visiting the "Discussion & feedback" page for this pair. Entries may also be individually discussed by clicking the "Discuss" link next to any listed entry. Source text in English The moment when, 50 years ago, Neil Armstrong planted his foot on the surface of the Moon inspired awe, pride and wonder around the world. This newspaper argued that “man, from this day on, can go wheresoever in the universe his mind wills and his ingenuity contrives…to the planets, sooner rather than later, man is now certain to go.” But no. The Moon landing was an aberration, a goal achieved not as an end in itself but as a means of signalling America’s extraordinary capabilities. That point, once made, required no remaking. Only 571 people have been into orbit; and since 1972 no one has ventured much farther into space than Des Moines is from Chicago.
The next 50 years will look very different. Falling costs, new technologies, Chinese and Indian ambitions, and a new generation of entrepreneurs promise a bold era of space development. It will almost certainly involve tourism for the rich and better communications networks for all; in the long run it might involve mineral exploitation and even mass transportation. Space will become ever more like an extension of Earth—an arena for firms and private individuals, not just governments. But for this promise to be fulfilled the world needs to create a system of laws to govern the heavens—both in peacetime and, should it come to that, in war.
The development of space thus far has been focused on facilitating activity down below—mainly satellite communications for broadcasting and navigation. Now two things are changing. First, geopolitics is stoking a new push to send humans beyond the shallows of low-Earth orbit. China plans to land people on the Moon by 2035. President Donald Trump’s administration wants Americans to be back there by 2024. Falling costs make this showing off more affordable than before. Apollo cost hundreds of billions of dollars (in today’s money). Now tens of billions are the ticket price.
[ … ]
It is a mistake to promote space as a romanticised Wild West, an anarchic frontier where humanity can throw off its fetters and rediscover its destiny. For space to fulfil its promise governance is required. At a time when the world cannot agree on rules for the terrestrial trade of steel bars and soybeans that may seem like a big ask. But without it the potential of all that lies beyond Earth will at best wait another 50 years to be fulfilled. At worst space could add to Earth’s problems. | The winning entry has been announced in this pair.There were 29 entries submitted in this pair during the submission phase, 7 of which were selected by peers to advance to the finals round. The winning entry was determined based on finals round voting by peers.
Competition in this pair is now closed. | Le moment où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a posé le pied sur la surface lunaire a inspiré admiration, fierté et émerveillement dans le monde entier. Un certain journal soutenait qu’« à partir de ce jour, l'homme peut aller n’importe où dans l'univers au gré de son esprit et de son génie... vers des planètes qu’il est maintenant certain de fouler tôt ou tard ». Mais ce n’est pas le cas. L'alunissage était une aberration, un objectif atteint non comme une fin en soi mais comme un moyen de signaler le potentiel exceptionnel de l'Amérique. Une fois franchie, cette étape ne nécessitait pas d’être renouvelée. Seulement 571 personnes ont été en orbite ; et depuis 1972, personne ne s'est aventuré dans l'espace à une distance supérieure à celle séparant Des Moines de Chicago. Les 50 prochaines années seront radicalement différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes ainsi qu’une nouvelle génération d'entrepreneurs promettent une ère audacieuse de développement spatial. Cela impliquera certainement le tourisme à destination des riches ainsi que de meilleurs réseaux de communication pour tous ; à long terme, cela pourrait impliquer l'exploitation minière et même le transport de masse. L'espace ressemblera davantage à une extension de la Terre - une arène pour les entreprises et les particuliers, et pas seulement pour les gouvernements. Cependant, pour confirmer cette hypothèse le monde doit établir un système de lois pour réglementer l’espace - à la fois en temps de paix et, le cas échéant, en temps de guerre. Jusqu'à maintenant, le développement de l'espace s’est attaché à faciliter principalement les communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Désormais, deux éléments sont en train d’évoluer. Tout d'abord, la géopolitique impulse une nouvelle incitation à envoyer les humains au-delà de l'orbite terrestre basse. La Chine prévoit d’envoyer des êtres humains sur la Lune d'ici 2035. L'administration du président Donald Trump envisage le retour des Américains sur la Lune d'ici 2024. La baisse des coûts rend cette ambition plus accessible qu'auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (au cours actuel). Aujourd'hui, le prix du billet se chiffre en dizaines de milliards. [ … ] C'est une erreur de promouvoir l'espace comme un Far West idéalisé, une terre vierge anarchique où l'humanité peut se libérer de ses entraves et redécouvrir son destin. Pour que l'espace puisse tenir ses promesses, une gouvernance s’avère nécessaire. À une époque où le monde ne parvient pas à s'entendre sur des règles concernant le commerce terrestre des barres d'acier et des fèves de soja, cela peut sembler être une ambition démesurée. Cependant sans cette gouvernance, le potentiel extra-terrestre devra attendre au mieux encore 50 ans pour être exploité Au pire, l'espace pourrait aggraver les problèmes terrestres. | Entry #27848 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
Winner Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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41 | 6 x4 | 8 x2 | 1 x1 |
Rating type | Overall | Quality | Accuracy |
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Entry | 2.95 | 3.10 (10 ratings) | 2.80 (10 ratings) |
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+3 au gré de son esprit et de son génie. | Flows well | saidbelabed | |
-4 1 Une fois franchie, cette étape ne nécessitait pas d’être renouvelée. | Flows well | Nathalie Le Doeuff | |
le retour des Américains | Good term selection | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
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| Other sur la surface de la Lune est bien plus courant et usité | Elodie Bonnafous | |
à une distance supérieure | Mistranslations much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Mistranslations terme un peu fort pour traduire "very" | Gilles Wandel | |
transport de masse. | Mistranslations Calque. D'autant plus, là où l'anglais parle de mass, le français utilise collectif et non pas de masse qui fait référence à la métallurgie ou encore au mouvement de la mer | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Mistranslations Est-ce vraiment une hypothèse ? Je parlerais plutôt de prévision. Je ne crois pas qu'il s'agisse de synonymes. | Gilles Wandel | |
+4 faciliter principalement les communications par satellite | Omission "Activity down below" | Emilie Himeur, Ph.D. | |
envisage | Mistranslations il n'envisage pas, il le veut. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Spelling too strong compared with "big ask." | saidbelabed | |
| Ce fut un moment d’émerveillement, de fierté et d’admiration pour toute la planète, il y a 50 ans, que de voir Neil Armstrong fouler la surface de la Lune. On affirma dans ce journal même que, « à compter de ce jour, l’humanité peut atteindre quelque coin de l’univers que son esprit et son ingéniosité lui permettent d’atteindre… il est désormais acquis que l’espèce humaine se rendra sur d’autres planètes ». Mais il n’en fut rien. Cet alunissage était une aberration, un objectif atteint moins comme une fin en soi que comme un moyen d’imprimer dans les esprits les extraordinaires capacités dont dispose l’Amérique. Une fois cette image ancrée, il ne fut plus nécessaire d’y revenir. En effet, n’ont participé à des missions orbitales que 571 personnes et, depuis 1972, nul ne s’est aventuré dans l’espace bien plus loin que Des Moines ne l’est de Chicago. Les cinquante prochaines années promettent d’être très différentes. La chute des couts, les technologies de pointe, les ambitions des Chinois et des Indiens et l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs augurent d’une ère hardie de mise en valeur de l’espace. Celle-ci se traduira presque inévitablement par des activités touristiques pour les mieux nantis et par de meilleurs réseaux de communication pour tous. À un stade ultérieur, on pourrait même parler d’exploitation minière et de transport collectif. L’espace ressemblera de plus en plus à une annexe de la Terre, arène où évoluent non seulement des gouvernements, mais aussi des entreprises et des particuliers. Pour concrétiser cette vision, le monde devrait toutefois mettre en place un système judiciaire qui régirait les cieux, en temps de paix comme de guerre si nécessaire. La mise en valeur de l’espace a été axée jusqu’à présent sur l’amélioration des activités sur Terre, notamment la communication par satellite à des fins de radiodiffusion et de navigation. Mais voilà que deux réalités sont en mutation. Tout d’abord la géopolitique, insufflant un nouvel élan à l’envoi de spationautes au-delà des bas-fonds de la basse orbite terrestre : la Chine prévoit un alunissage d’ici 2035, tandis que le gouvernement Trump, pour sa part, s’attache à renvoyer les Américains sur la Lune avant 2024. La baisse des couts rend cette parade plus abordable qu’elle ne l’était. Alors qu’Apollo se chiffrait à des centaines de milliards de dollars (en valeur actuelle), le billet ne couterait guère aujourd’hui plus que quelques dizaines de milliards. […] On a tort de promouvoir l’espace comme un Far West romancé, frontière anarchique où l’humanité peut se libérer de ses chaines et resculpter sa destinée. Pour exploiter pleinement le potentiel de l’espace, une bonne gouvernance est obligatoire. À l’heure où le monde ne réussit pas à s’entendre sur les règles relatives au commerce terrestre de barres d’acier et de soja, une pareille entreprise peut sembler beaucoup demander. Cependant, en l’absence d’une bonne gouvernance, on comptera encore 50 ans au moins avant de pouvoir profiter des possibilités que représente tout ce qui git au-delà de notre voute ; l’espace pourrait même décupler les problèmes de la planète. | Entry #27181 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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38 | 8 x4 | 1 x2 | 4 x1 |
Rating type | Overall | Quality | Accuracy |
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Entry | 2.65 | 2.86 (7 ratings) | 2.43 (7 ratings) |
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-2 1 il est désormais acquis que l’espèce humaine se rendra sur d’autres planètes | Flows well | saidbelabed | |
-1 +1 1 moins comme une fin en soi que comme un moyen d’imprimer dans les esprits les extraordinaires capacités dont dispose l’Amérique | Flows well | saidbelabed | |
-1 +1 1 En effet, n’ont participé à des missions orbitales que 571 personnes et, depuis 1972, nul ne s’est aventuré dans l’espace bien plus loin que Des Moines ne l’est de Chicago. | Flows well | saidbelabed | |
On a tort de promouvoir l’espace comme un Far West | Flows well | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
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-2 +1 1 Ce fut un moment d’émerveillement, de fierté et d’admiration pour toute la planète, il y a 50 ans, que de voir Neil Armstrong fouler la surface de la Lune | Syntax | Jean Charles CODINA | |
-1 +2 1 quelque coin de l’univers que son esprit et son ingéniosité lui permettent d’atteindre | Syntax | Gilles Wandel | |
Mais il n’en fut rien | Other But no. Mauvais choix de registre. | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
| Other revenir sur une image ancrée... expression étrange. | Gilles Wandel | |
-3 +2 1 En effet, n’ont participé à des missions orbitales que 571 personnes et, depuis 1972, nul ne s’est aventuré dans l’espace bien plus loin que Des Moines ne l’est de Chicago. | Other sentence complexity | Jean Charles CODINA | |
-1 1 augurent d’une | SyntaxAugurer de = prévoir d'après. « Qu'augurez-vous de son attitude ? –Je n'en augure rien de bon. » Bien, mal augurer de qqch = avoir un bon, un mauvais pressentiment à propos du déroulement de certains faits, de l'issue d'une situation. J'augure mal du résultat de notre collaboration.Link: https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/augurer/6447 | Thierry Bourguet | |
-2 +1 2 collectif | Mistranslations le terme "collectif" n'est pas assez fort pour traduire "mass transportation" | Gilles Wandel | |
-1 +2 1 évoluent | Grammar errors Le présent ne convient pas. Les gouvernements, entreprises et particuliers n'y évoluent pas encore. | Gilles Wandel | |
-2 +1 1 cette vision | Mistranslations Il ne s'agit pas vraiment d'une vision, mais d'un projet. | Gilles Wandel | |
-1 +3 2 judiciaire | Mistranslations Légal et judiciaire ne sont pas synonymes (relèvent de deux systèmes différents) | Emilie Himeur, Ph.D. | |
-1 1 deux réalités sont en mutation | Other choix de termes | Gilles Wandel | |
-1 +1 1 alunissage | Mistranslations Un alunissage n'implique pas forcément d'envoyer des hommes sur la Lune. | Thierry Bourguet | |
-1 +1 2 Trump | Other en français, on a tendance à donner le nom ET le prénom | Gilles Wandel | |
-1 +2 2 s’attache à renvoyer | Mistranslations Not "is busy sending Americans back," but wants to send Americans. | saidbelabed | |
-1 +1 2 guère aujourd’hui plus que | Syntax "aujourd'hui pas plus de" | Thierry Bourguet | |
-1 +2 2 Pour exploiter pleinement le potentiel de l’espace | Mistranslations "Pour que l'espace tienne ses promesses," | Thierry Bourguet | |
+2 1 bonne | Mistranslations The source text only says governance, not good governance. | saidbelabed | |
+3 1 de soja | Syntax avec une telle construction (des barres d'acier et de soja), on a l'impression qu'il s'agit de barres de soja. | Gilles Wandel | |
+2 1 en l’absence d’une bonne gouvernance | Mistranslations Le problème n'est pas l'absence d'une bonne gouvernance (on a l'impression qu'il y en déjà une et qu'elle est mauvaise), mais l'absence de gouvernance tout court. | Cyril Tollari | |
+1 on comptera encore 50 ans au moins avant de pouvoir | Syntax Lourd. | Thierry Bourguet | |
+1 1 profiter des possibilités que représente tout ce qui git au-delà de notre voute ; | Mistranslations | Jean Charles CODINA | |
-1 +1 profiter des possibilités que représente tout ce qui git au-delà de notre voute | Syntax construction de phrase | Gilles Wandel | |
| Cet instant, il y a 50 ans, où Neil Armstrong a posé le pied sur la surface lunaire a empli le monde entier d'admiration, de fierté et d'émerveillement. Dans ce journal, on écrivait alors qu'il n'était « désormais plus un seul lieu de l'Univers qui ne soit accessible à l'Homme, si sa volonté et son ingéniosité l'y portent... Il est maintenant assuré de pouvoir explorer les planètes, dans un avenir vraisemblablement proche. » Mais non. Les premiers pas sur la Lune n'auront été qu'une aberration, un objectif atteint non comme une fin en soi, mais dans le seul but de démontrer les capacités extraordinaires des États-Unis d'Amérique. L'exploit ainsi réalisé, la démonstration n'était plus à faire. Seulement 571 personnes ont été envoyées en orbite, et depuis 1972, personne ne s'est aventuré dans l'espace plus loin que la distance séparant Des Moines de Chicago. Les 50 prochaines années seront bien différentes. La chute des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions de la Chine et de l'Inde, ainsi qu'une nouvelle génération d'entrepreneurs présagent d'une nouvelle ère du développement spatial, qui impliquera presque à coup sûr le tourisme spatial pour les riches et de meilleurs réseaux de communication pour tous. À plus long terme on pourrait également envisager l'exploitation minière et le transport de masse. L'espace sera plus que jamais une extension de la Terre : le terrain de jeu des entreprises et des particuliers, et non seulement des gouvernements. Mais pour que ce présage puisse se réaliser, le monde doit concevoir un système législatif régissant les cieux, en temps de paix comme en temps de guerre, le cas échéant. Le développement spatial s'est jusqu'à présent concentré sur l'organisation des activités sur Terre, essentiellement en matière de radiodiffusion et navigation par satellite. Désormais, deux choses sont en passe de changer. Tout d'abord, la situation géopolitique alimente une nouvelle course au lancement de vols habités au-delà de l'orbite terrestre basse. La Chine prévoit d'envoyer des humains sur la Lune d'ici 2035. Le gouvernement du président Donald Trump veut y renvoyer les américains d'ici à 2024. Cette démonstration de force est plus que jamais facilitée par la baisse des coûts. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en dollars actuels). Le ticket d'entrée se compte désormais en dizaines de milliards de dollars. [ … ] Ce serait une erreur de dépeindre l'espace comme un Far West idéalisé, une nouvelle frontière où l'humanité pourrait briser ses chaînes et redécouvrir sa destinée. Une gouvernance est en effet nécessaire à la réalisation des promesses spatiales. À l'heure où les États sont incapables de s'entendre sur les règles du commerce terrestre de l'acier et du soja, c'est peut-être beaucoup demander. Mais sans cette gouvernance, au mieux, le potentiel de l'espace attendra 50 années de plus pour se réaliser. Au pire, il pourrait venir s'ajouter aux problèmes terrestres. | Entry #27197 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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16 | 3 x4 | 2 x2 | 0 |
Rating type | Overall | Quality | Accuracy |
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Entry | 3.00 | 3.00 (7 ratings) | 3.00 (7 ratings) |
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où Neil Armstrong a posé le pied sur | Good term selection | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
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plus loin | Mistranslations much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Punctuation La phrase est trop longue. Il aurait fallu un point. | Gilles Wandel | |
+2 1 non seulement | Mistranslations choix de l'expression | Gilles Wandel | |
+2 1 l'organisation | Other Mauvais choix pour facilitate, on perd du sens | Cyril Tollari | |
en matière de radiodiffusion et navigation par satellite | Other reformulation qui s'éloigne du texte | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
+2 1 une nouvelle course au lancement de vols habités au-delà de l'orbite terrestre basse. L | Syntax lourdeur et manque de clarté | Nathalie Le Doeuff | |
au-delà de l'orbite t | Omission Encore une omission d'une difficulté de traduction (shallows) dans ce texte. Il y en a beaucoup trop. | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
-2 +2 1 Le ticket d'entrée se compte | Mistranslations | BDELATTRE | |
| Omission that lies beyond Earth. Faire attention aux omissions trop nombreuses, éliminatoires en milieu universitaire notamment. | Cyril Tollari | |
| Inconsistencies "Il" renvoie au "potentiel de l'espace" dans cette traduction. Dans le texte en anglais c'est "l'espace" qui pourrait s'ajouter... | saidbelabed | |
| Il y a cinquante ans, Neil Armstrong posait le pied sur la Lune et provoquait la stupéfaction autant qu’il suscitait l’émerveillement, tout en faisant la fierté du monde entier. « L’homme, pouvait-on lire dans The Economist, ne sera arrêté que par les limites de sa volonté et de son ingéniosité. Il ne tardera pas à fouler la surface des planètes, c’est maintenant certain. » Il n’en était pourtant rien. L’alunissage constituait une aberration, un moyen d’afficher les capacités extraordinaires de l’Amérique plutôt qu’une fin en soi. Une fois la manœuvre accomplie, nul besoin de la reproduire. Seuls 571 êtres humains ont voyagé en orbite et, depuis 1972, personne ne s’est aventuré plus loin dans l’espace que la distance qui sépare Des Moines de Chicago. Les cinquante prochaines années seront bien différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes, et une nouvelle génération d’entrepreneurs souffleront comme un vent favorable à une conquête spatiale ambitieuse. Il est à peu près sûr que les plus riches accéderont à une nouvelle forme de tourisme et qu’une amélioration des réseaux de communication bénéficiera à tout un chacun. À long terme, on peut imaginer l’exploitation de ressources minérales, et même le transport de masse. L’espace s’apparentera de plus en plus à une extension de la Terre : un terrain de jeu pour les entreprises et pour les particuliers, et non plus uniquement pour les gouvernements. Encore faut-il, pour que ces prévisions voient le jour, qu’un système de lois soit rédigé afin de gouverner les cieux – non seulement en temps de paix mais aussi, le cas échéant, en temps de guerre. Le développement spatial s’est centré jusqu’à maintenant sur l’amélioration de certains secteurs d’activité ici-bas, principalement la communication par satellite permettant la diffusion audiovisuelle et la navigation internet. Aujourd’hui, les choses sont en train de changer à deux niveaux. D’abord, les enjeux géopolitiques donnent une nouvelle impulsion à l’envoi d’êtres humains au-delà des petites profondeurs de l’orbite terrestre basse. La Chine prévoit d’aller sur la Lune d’ici 2035. Le gouvernement de Donald Trump compte y envoyer à nouveau des Américains d’ici 2024. La baisse des coûts rend cette parade spatiale plus abordable qu’auparavant. Le programme Apollo aura coûté l’équivalent actuel de plusieurs centaines de milliards de dollars. Désormais, le prix du voyage reviendrait à quelques dizaines de milliards de dollars. […] Ne commettons pas l’erreur de dépeindre l’espace comme un Far West idéalisé, une frontière anarchique au-delà de laquelle l’on se délesterait de ses entraves pour redécouvrir sa destinée. Pour que l’espace soit à la hauteur de nos attentes, la gouvernance est de mise. Alors que le monde ne parvient pas à s’entendre sur les règles régissant le commerce terrestre de l’acier et du soja, une telle entreprise semble relever de la gageure. Sans cela, pourtant, tout le potentiel qui s’étend au-delà de la Terre attendra encore, au mieux, cinquante ans avant d’être exploité. Au pire, l’espace ne ferait que s’ajouter à la liste des problèmes terrestres. | Entry #28040 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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15 | 3 x4 | 1 x2 | 1 x1 |
Rating type | Overall | Quality | Accuracy |
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Entry | 2.85 | 2.80 (10 ratings) | 2.90 (10 ratings) |
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-1 1 Neil Armstrong posait le pied sur la Lune et provoquait la stupéfaction autant qu’il suscitait l’émerveillement, tout en faisant la fierté du monde entier. | Syntax Verbosité, complexité et lourdeur | Gladis Audi, DipTrans | |
+1 stupéfaction autant qu’il suscitait l’émerveilleme | Spelling lourdeur et complexité | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 +3 1 pouvait-on lire dans The Economist, | Mistranslations | BDELATTRE | |
arrêté que par les limites | Mistranslations vous vous éloignez du texte | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
-1 1 ingéniosité. Il ne tardera | Omission Il faut laisser une ponctuation pour indiquer que plusieurs phrases n'ont pas été citées entre ces deux phrases. | Cyril Tollari | |
-1 1 Il ne tardera pas à fouler la surface des planètes, c’est maintenant certain. | Other Reformulation | Cyril Tollari | |
fouler la surface des planètes | Mistranslations go to the planets. Vous réécrivez le texte là encore | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
-1 1 Une fois la manœuvre accomplie, nul besoin de la reproduire. | Other On perd le sens | Cyril Tollari | |
ne s’est aventuré plus loin dans l’espace que la distance qui sépare | Other passage lourd | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
souffleront comme un vent favorable à une conquête spatiale ambitieuse. | Other s'éloigne du texte | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
-1 +1 1 qu’une amélioration des réseaux de communication bénéficiera à tout un chacun | Mistranslations | Gladis Audi, DipTrans | |
| Mistranslations Calque. D'autant plus, là où l'anglais parle de mass, le français utilise collectif et non pas de masse qui fait référence à la métallurgie ou encore au mouvement de la mer | Gladis Audi, DipTrans | |
sur l’amélioration de certains secteurs d’activité | Mistranslations | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
-2 +2 3 frontière anarchique au-delà de laquelle l’on se délesterait de ses entraves | Syntax | Nathalie Le Doeuff | |
+1 soit à la hauteur de nos attentes | Other s'éloigne du texte | Cyril Tollari | |
terrestre | Mistranslations ne traduit pas bien en français l'ironie de l'original | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
l’acier | Mistranslations barres d'acier | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
-1 1 une telle entreprise semble relever de la gageure. | Other Formulation | Cyril Tollari | |
attendra encore, au mieux, cinquante | Other Passage lourd et peu élégant | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
| En posant son pied sur la surface de la Lune il y a 50 ans, Neil Armstrong a provoqué un instant de crainte, de fierté et d’émerveillement à travers le monde. Cette revue a soutenu alors que « à partir de ce jour, l’homme pourra aller n’importe où dans l’univers où son esprit le décide et où son ingéniosité le lui permet… jusqu’aux planètes qu’il est à présent certain d’atteindre un jour ou l’autre. » Mais il n’en a rien été. Le fait de se poser sur la Lune n’a été qu’une aberration, un objectif poursuivi non comme une fin en soi mais comme un moyen d’afficher les capacités extraordinaires de l’Amérique. Une fois que cela a été accompli, il n’a pas été nécessaire de recommencer. Seules 571 personnes sont allées en orbite ; et depuis 1972 nul ne s’est aventuré dans l’espace plus loin que la distance séparant Des Moines de Chicago. Les 50 prochaines années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes et une nouvelle génération d'entrepreneurs sont la promesse d’une ère audacieuse pour le développement spatial. Cela va presque certainement entraîner un tourisme pour les riches et de meilleurs réseaux de communication pour tous ; à long terme, cela pourrait impliquer une exploitation minière et même des transports de masse. L'espace sera de plus en plus assimilé à une extension de la Terre, une arène pour les entreprises et les particuliers, pas seulement pour les gouvernements. Mais pour tenir cette promesse, le monde doit créer un système de lois qui régissent le ciel à la fois en temps de paix et, le cas échéant, en temps de guerre. Jusqu’à présent, le développement de l’espace a été axé sur la facilitation de l'activité en aval, essentiellement des communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Mais à présent, deux choses sont en train de changer. Tout d’abord, la géopolitique suscite une nouvelle impulsion pour envoyer des hommes dans les couches superficielles d’une orbite terrestre basse. La Chine prévoit d’envoyer des hommes sur la Lune d’ici 2035. L'administration du président Donald Trump veut que les Américains y retournent d'ici 2024. La baisse des coûts rend cette exhibition plus abordable qu'auparavant. Le programme Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en monnaie d'aujourd'hui). Aujourd'hui, le prix du billet se chiffre en dizaines de milliards. [ … ] Promouvoir l’espace comme un Ouest sauvage romantisé, une frontière anarchique où l'humanité peut se libérer de ses entraves et redécouvrir son destin est une erreur. Pour que l’espace tienne ses promesses, sa gouvernance est nécessaire. À un moment où le monde ne peut pas s'accorder sur des règles régissant le commerce terrestre des barres d'acier et du soja, cela peut sembler une requête exagérée. Mais sans celle-ci, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra au mieux encore 50 ans pour être réalisé. Dans le pire des scénarii, les problèmes suscités par l’espace pourrait s’ajouter à ceux que connaît la Terre. | Entry #27518 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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13 | 3 x4 | 0 | 1 x1 |
Rating type | Overall | Quality | Accuracy |
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Entry | 2.59 | 2.50 (6 ratings) | 2.67 (6 ratings) |
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un moyen d’afficher les capacités | Good term selection | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
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r la surface de la Lune il y a 50 ans, Neil Armstrong a provoqué un instant de crainte | Mistranslations | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
+1 aller n’importe où dans l’univers où son esprit le décide et où | Syntax Construction fautive avec ces 3 où qui se répètent et sonnent faux | Gladis Audi, DipTrans | |
n’importe où | Syntax registre familier | où, où que ce soit, où que sont tous des options qui ne relèvent pas du registre familier | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
+2 où son esprit le décide et où son ingéniosité le lui permet | Syntax very heavy | Nathalie Le Doeuff | |
jusqu’aux planètes qu’il est à présent certain d’atteindre un jour ou l’autre. | Mistranslations Wordiness | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
un jour ou l’autre | Mistranslations rather sooner than later | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Le fait de se poser sur la Lune | Other Lourd | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
-1 des transports de masse | Grammar errors pourquoi le mettre au pluriel ? | Gilles Wandel | |
+1 suscite une nouvelle impulsion | Other choix de l'expression. Susciter une impulsion ? | Gilles Wandel | |
+1 pour envoyer des hommes dans les couches superficielles d’une | Mistranslations ce n'est pas dans les couches mais au-delà | Gladis Audi, DipTrans | |
| Other choix de l'expression. Susciter des problèmes ? | Gilles Wandel | |
| Il y a 50 ans, au moment où Neil Armstrong a posé le pied sur le sol lunaire, le monde entier a ressenti fierté, admiration et émerveillement. Comme l’écrivait ce journal, « l’Homme peut désormais aller partout dans l’Univers où son esprit le veut et où son génie le mène […] dorénavant, c’est certainement sur les planètes que l’Homme se rendra tôt ou tard ». Eh bien non. L’atterrissage sur la Lune constitue une bizarrerie, un but atteint non en tant que fin en soi, mais en tant que moyen de montrer les capacités hors norme de l’Amérique. La démonstration faite, il est inutile de la refaire. Seules 571 personnes sont allées en orbite ; et depuis 1972, on ne s’est aventuré dans l’espace guère plus loin que la distance de Des Moines à Chicago. Les 50 prochaines années auront une tout autre allure. Coûts à la baisse, nouvelles technologies, ambitions chinoises et indiennes ainsi que la nouvelle génération d’entrepreneurs promettent une ère de développement audacieux du spatial. Cela concernera très certainement pour les plus riches le tourisme, pour tous des meilleurs réseaux de communications, et peut-être dans le futur l’exploitation de minerais et même les transports de masse. L’espace ressemblera de plus en plus à un prolongement de la Terre, à un terrain de jeu du secteur privé et pas seulement des États. Mais pour que cet avenir prometteur se concrétise, le monde doit créer un système juridique qui régisse les cieux, en temps de paix comme de guerre, pour autant qu’on en arrive là. Jusqu’à présent, le développement du spatial a surtout cherché à faciliter les activités sur Terre, principalement les communications par satellite servant à la retransmission et à la navigation. Mais on assiste actuellement à deux évolutions. D’une part, la géopolitique pousse à faire voyager à nouveau les humains au-delà de la faible altitude de l’orbite terrestre basse. La Chine prévoit l’atterrissage sur la Lune de ses premiers citoyens d’ici 2035. L’administration du président Donald Trump y souhaite le retour des Américains à l’horizon 2024. La baisse des coûts rend cette démonstration de force plus abordable qu’auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en argent actuel). Aujourd’hui, c’est en dizaines de milliards que se chiffre le coût du voyage. […] On a tort de promouvoir l’espace comme un Far West magnifié, un horizon inexploré où règne l’anarchie, permettant à l’Humanité de se délivrer de ses chaînes et de redécouvrir son destin. Pour que l’espace tienne ses promesses, il faut de la gouvernance. Cela peut paraître ambitieux comme souhait à une époque où le monde ne parvient pas à s’entendre sur les règles du commerce sur Terre du soja et des barres d’acier. Mais sans gouvernance, au mieux, on attendra encore 50 années de plus avant de mettre à profit tout le potentiel qui gît au-delà des limites de la Terre. Au pire, la Terre risque de voir l’espace venir s’ajouter à ses problèmes. | Entry #27697 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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+3 1 le monde entier a ressenti fierté, admiration et émerveillement | Flows well | Nathalie Le Doeuff | |
l’Homme peut désormais aller partout dans l’Univers où son esprit le veut et où son génie le mène | Flows well | Elisabeth Richard No agrees/disagrees | |
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-3 +1 3 […] | Mistranslations Dans une citation, cette forme indique l'omission volontaire d'un fragment de phrase par l'auteur de la citation. Ce n'est pas le cas dans le texte source. Les crochets ne sont pas indiqués. | Gilles Wandel | |
-1 1 guère plus loin | Mistranslations "no one has ventured much farther". On s'est donc rendu plus loin, mais pas de beaucoup. | Gilles Wandel | |
-1 +1 1 Coûts à la baisse, nouvelles technologies, ambitions chinoises et indiennes | Syntax | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 1 du spatial | Other utilisation d'un adjectif comme un substantif | Gilles Wandel | |
-1 +1 2 Cela concernera très certainement pour les plus riches le tourisme, pour tous des meilleurs réseaux de communications, et peut-être dans le futur l’exploitation de minerais et | Syntax Lourdeur et complexité | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 1 pour les plus riches le tourisme, pour tous des meilleurs réseaux de communications, et peut-être dans le futur l’exploitation de minerais et même les transports de masse | Syntax syntaxe et ponctuation à revoir entièrement | Gilles Wandel | |
-1 +1 1 de masse | Mistranslations Calque. D'autant plus, là où l'anglais parle de mass, le français utilise collectif et non pas de masse qui fait référence à la métallurgie ou encore au mouvement de la mer | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 +1 1 du spatial | Grammar errors utilisation d'un adjectif comme substantif | Gilles Wandel | |
-1 1 administration | Other Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
-1 1 horizon inexploré où règne l’anarchie, permettant à l’Humanité | Syntax formulation bancale | Gilles Wandel | |
-1 1 , | Punctuation si on met une virgule ici, on dirait que "permettant" se rapporte à "Far West magnifié". Or il se rapporte à "horizon inexploré". | Gilles Wandel | |
-1 1 Humanité | Spelling Pourquoi une majuscule ? On en met à "Homme", à la limite, pour désigner l'humanité tout entière, mais ici la distinction n'est pas nécessaire | Gilles Wandel | |
-1 1 Cela peut paraître ambitieux comme souhait | Other formulation lourde, peu élégante | Gilles Wandel | |
-1 1 Cela peut paraître ambitieux comme souhait à une époque où le monde ne parvient pas à s’entendre sur les règles du commerce sur Terre du soja et des barres d’acier | Punctuation syntaxe à revoir et à ponctuer | Gilles Wandel | |
encore 50 années de plus | Other Il faut choisir entre "encore" et "de plus", ne pas garder les deux. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Ce moment où Neil Armstrong, il y a 50 ans, posa son pied sur la surface de la Lune, insuffla au monde entier respect, fierté et émerveillement. Ce journal affirmait que « l’Homme, à partir de ce jour, peut aller partout dans l’univers où son esprit le porte et selon ce que son ingéniosité lui permet… et au sujet des autres planètes, maintenant plus tôt que tard, l’Homme est désormais certain de s’y rendre. » Eh bien non. Le voyage sur la Lune était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi mais plutôt comme une vitrine démontrant les incroyables capacités de l’Amérique. Un objectif sur lequel on ne pouvait revenir, une fois réalisé. Seulement 571 personnes se sont retrouvées en orbite ; et depuis 1972, personne ne s’est aventuré dans l’espace plus loin qu’une distance séparant Paris de Genève. Les 50 prochaines années s’annoncent différentes : des coûts de production en chute libre, des nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes ainsi qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs, promettent à la recherche spatiale une époque audacieuse. Pour les riches, il s’agira presque certainement de tourisme, pour les autres, cela impliquera de meilleurs réseaux de communication ; à long terme, on risque même d’entendre parler d’exploitation minière et de transport en commun. L’espace va devenir comme une extension de la Terre – un terrain de jeu pour les sociétés et les individus, pas uniquement pour les gouvernements. Mais pour que cet avenir prometteur se concrétise, le monde devra plancher sur un système de lois qui régulerait les cieux – que ce soit en temps de paix ou en temps de guerre, si nous devons en arriver là. Pour l’instant, la recherche spatiale s’est cantonnée à nous faciliter la vie ici-bas – principalement via des satellites de communications pour les diffusions audiovisuelles et la navigation. Mais deux choses sont en train de changer. Tout d’abord, la géopolitique est en train de raviver un nouvel intérêt pour les voyages habités au-delà des bas-fonds de l’orbite basse terrestre. La Chine prévoit de faire atterrir des humains sur la Lune en 2035. L’administration du président Donald Trump aimerait y faire retourner du monde d’ici 2024. La chute des coûts de production rend ce cabotinage tout à fait abordable par rapport à avant. La mission Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en dollars actuels) alors que maintenant, dix milliards suffiraient. [ … ] Mais ce serait une erreur de faire passer l’espace pour une sorte de Far West romancé, une frontière anarchique où l’humanité se débarrasserait de ses entraves pour récupérer sa destinée. Pour que l’espace tienne ses promesses, une gouvernance est nécessaire. À une époque où le monde est incapable de s’accorder sur le commerce terrestre des barres d’acier ou des germes de soja, on est en droit de s’interroger. Sans quoi il faudra sûrement attendre encore 50 ans avant de profiter de tout le potentiel que nous offre l’espace. Au pire, l’espace viendra se rajouter aux problèmes terrestres… | Entry #27431 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
Finalist Voting points | 1st | 2nd | 3rd |
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-1 Ce moment où Neil Armstrong, il y a 50 ans, | Other a posé | Yves Fontaine | |
+2 selon ce que son ingéniosité lui permet | Other lourdeur | Gilles Wandel | |
+3 au sujet des autres planètes | Inconsistencies | BDELATTRE | |
+1 au sujet des autres planètes, maintenant plus tôt que tard, l’Homme est désormais certain de s’y rendre. | Syntax Verbiage et lourdeur | Gladis Audi, DipTrans | |
. | Punctuation Le point devrait être à l'extérieur des guillemets | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
comme une vitrine | Other "un objectif atteint comme une vitrine". Formulation étrange. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
démontrant | Other Maladroit. "visant à démontrer" serait mieux dans ce contexte. | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
Un objectif sur lequel on ne pouvait revenir, une fois réalisé. | Other Maladroit. | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
+1 sur lequel on ne pouvait revenir | Mistranslations | BDELATTRE | |
plus loin qu’une distance séparant | Syntax Lourd | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
-2 +2 2 séparant Paris de Genève. | Mistranslations entre Des Moines et Chicago !!!!!!! | Jean Charles CODINA | |
chute libre | Other un peu fort pour traduire "falling" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
promettent à la recherche spatiale | Other formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
presque certainement | Other "almost certainly" s'applique à la fois au tourisme pour les riches et aux réseaux de communication pour les autres. Dans votre phrase, "presque certainement" ne s'applique qu'au tourisme. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Mistranslations "even" isn't distributed to both mineral exploitation and mass transportation | Emilie Himeur, Ph.D. | |
l’orbite basse terrestre | Other orbite terrestre basse | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Other calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
tout à fait | Mistranslations un peu fort pour traduire "more" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
par rapport à avant | Other formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
on est en droit de s’interroger | Mistranslations | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Non-finalist entries The following entries were not selected by peers to advance to finals-round voting. Il y a 50 ans, le moment où Neil Armstrong posait le pied sur la Lune emplissait le monde entier de sensation, d'émerveillement et de fierté. Un journal prétendait que "l'homme, à compter de ce jour, peut se rendre partout où son esprit décidera d'aller et au bon gré de son ingéniosité...Sur les planètes, l'homme a la certitude de se rendre tôt ou tard". Mais non, l'alunissage s'est avéré être une bêtise, un but atteint, non comme une fin en soi, mais comme un moyen d'attirer l'attention sur le potentiel extraordinaire des Etats-Unis. Cela dit, cette opération, une fois achevée, n'avait pas besoin d'être répétée. Seulement 571 personnes ont été placées sur orbite. Depuis 1972, nul ne s'est aventuré à aller dans l'espace au-delà d'une distance séparant Des Moines de Chicago. Les 50 années à venir vont apparaître très différentes : baisse des coûts, nouvelles technologies, ambitions chinoises et indiennes, ainsi qu'une nouvelle génération d'entrepreneurs prometteuse d'une ère de développement spatial. Presque à coup sûr, ceci débouchera sur un tourisme lucratif et sur de meilleurs réseaux de communication pour tout le monde. A long terme, ceci pourrait induire l'exploitation de minéraux, voire du transport de masse. L'espace deviendra plus que jamais une extension de la Terre, une arène pour entreprises et initiatives privées, pas seulement pour les gouvernements. Mais pour tenir cette promesse, le monde a besoin de créer un système législatif pour gouverner les cieux, à la fois en temps de paix et s'il le faut, en temps de guerre. Ainsi, on a focalisé le développement spatial en vue de la facilitation de l'activité décrite ci-après. Elle concerne essentiellement la communication par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Maintenant, deux choses sont appelées à changer. Tout d'abord, la géopolitique donne une nouvelle impulsion pour envoyer l'homme au-delà des couches inférieures de l'orbite terrestre basse. La Chine projette d'envoyer des hommes sur la Lune aux alentours de 2035. L'administration du Président Donald Trump veut que les Américains y soient de retour vers 2024. La baisse des coûts rend ce scénario plus supportable qu'avant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars, en dollars courants. Maintenant, le prix se chiffre en dizaines de milliards de dollars. Ce serait une erreur, que de promouvoir l'espace comme un Far West romantique, une frontière anarchique où l'humanité pourrait se libérer de ses entraves et redécouvrir son destin. Car pour que l'espace tienne sa promesse, la gouvernance est nécessaire. A une époque où le monde ne peut pas se mettre d'accord sur les règles relatives au commerce des barres d'acier et du soja, cela peut paraître demander beaucoup. Mais sans cela, le potentiel de tout ce qui se situe par-delà la Terre nécessitera au mieux une attente de 50 années supplémentaires pour tenir ses promesses. Au pire, l'espace pourrait constituer un problème supplémentaire pour la Terre. | Entry #28141 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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| Other choix des guillemets français, espace après ouverture et espace avant fermeture | Gilles Wandel | |
partout où son esprit décidera d'aller et au bon gré de son ingéniosité | Syntax Lourdeur | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
+1 l'homme a la certitude de se rendre | Mistranslations Mot à mot dont le résultat est un glissement de sens | Gladis Audi, DipTrans | |
| Spelling lourd. aventure dans l'espace aurait suffit. | saidbelabed | |
aventuré | Mistranslationslourdeur en plus. To venture signifie dans ce cas se risquer à aller ou s'aventurer (sens implicite d'aller) tout court.Link: Le Robert & Collins | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
au-delà | Mistranslations much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+2 ainsi qu'une nouvelle génération d'entrepreneurs prometteuse d'une ère de développement spatial | Mistranslations "promise" se rapporte aussi à tous les éléments qui précèdent, pas seulement à la nouvelle génération | Emilie Himeur, Ph.D. | |
lucratif | Mistranslations un tourisme lucratif n'a pas le même sens qu'un tourisme pour les plus riches. Une classe moyenne peut participer à un tourisme lucratif. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Ainsi | Mistranslations Cette notion n'apparaît pas dans le texte source | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+3 1 de l'activité décrite ci-après | Mistranslations | BDELATTRE | |
couches inférieures de l'orbite terrestre basse | Mistranslations | Jean Charles CODINA No agrees/disagrees | |
| Mistranslations "aux alentours" n'a pas le même sens que "by" | Gilles Wandel | |
| Spelling Lourd. Y retournent aurait suffit. | saidbelabed | |
+2 2 cela peut paraître demander beaucoup | Mistranslations | BDELATTRE | |
| Il y a de cela 50 ans, le moment où Neil Armstrong a posé le pied sur la lune constitua un évènement source à la fois d’admiration, de fierté, et d’étonnement de par le monde entier. Ce journal affirmait alors que « l’être humain peut désormais se rendre partout où son esprit le veut et son ingénuité le lui permet…Assurément, l’homme se dirigera tôt ou tard vers d’autres planètes. » Mais Non, tel ne fut pas le cas. L’atterrissage lunaire fut une aberration. La réalisation de cet objectif, plutôt que de représenter une fin en soi, témoigna des capacités extraordinaires dont disposaient les Etats Unis. Une fois la démonstration faite, nul n’a été besoin de la refaire. Seules 571 personnes ont été, pour ainsi dire, mises en orbite, et depuis 1972 aucun individu n’a voyagé dans l’espace plus loin qu’il ne faut pour aller de Des Moines à Chicago. Les 50 années à venir s’annoncent différemment. La réduction des coûts, les nouvelles technologies, l’émergence de la Chine et de l’Inde, ainsi que l’arrivée d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, annoncent une ère nouvelle et audacieuse de développement spatial. Cette ère s’accompagnera de manière quasi-certaine de tourisme dans l’espace pour les riches et d’une amélioration des réseaux de communication pour tous. Dans le long terme, on pourra vraisemblablement y ajouter l’exploitation minière et les transports de masse. L’espace deviendra ainsi une zone d’extension de l’activité terrestre – un domaine ouvert aux entreprises et aux individus, pas seulement aux gouvernements. Mais pour que cette promesse se réalise, l’espèce humaine doit créer un cadre légal pour gouverner les cieux – en temps de paix comme en temps de guerre, si on devait un jour en arriver là. Le développement spatial, jusqu’à présent, s’est contenté de faciliter l’activité terrestre –principalement la communication par satellite à l’usage de la radiodiffusion et de la navigation. Désormais nous devons prendre en compte deux éléments nouveaux. Premièrement, la géopolitique actuelle nourrit une nouvelle poussée visant à envoyer des hommes dans l’espace au-delà des bas-fonds de l’orbite terrestre. La Chine compte faire atterrir des astronautes sur la lune d’ici à 2035. Le gouvernement du président Donald Trump souhaite y voir le retour des Américains d’ici à 2024. La baisse des coûts rend ce genre de tour de force plus accessible que par le passé. La mission Apollo a couté plusieurs centaines de milliards de dollars (en valeur actuelle). Désormais la facture se chiffre en dizaines de milliards. [ ... ] C’est une erreur que de promouvoir la conquête de l’espace comme s’apparentant à une vision romancée de la conquête de l’Ouest, comme s’il s’agissait d’une frontière archaïque au-delà de laquelle l’être humain serait à même de se défaire de ses entraves et de redécouvrir sa destinée. Pour que l’exploration spatiale puisse satisfaire nos attentes, il faut établir un système de gouvernance. C’est peut être beaucoup demander à une époque out l’humanité est incapable de se mettre d’accord, au niveau terrestre, sur la règlementation du commerce des barres d’acier et des graines de soja. Mais, en l’absence d’un tel cadre, dans le meilleur des cas, il faudra attendre une cinquantaine d’années pour que se réalise le potentiel de toutes les ressources qui gisent au-delà de la sphère terrestre. Dans le pire des cas, l’espace risque de s’ajouter aux problèmes que connait actuellement notre planète. | Entry #27805 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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Entry | 2.38 | 2.38 (8 ratings) | 2.38 (8 ratings) |
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-1 +4 2 Il y a de cela 50 ans, le moment où Neil Armstrong a posé le pied sur la lune constitua un évènement source à la fois d’admiration, de fierté, et d’étonnement de par le monde entier. | Other Complexity and wordiness | Gladis Audi, DipTrans | |
son esprit le veut | Mistranslations Trop faible pour rendre le verbe anglais to will | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
+2 1 l’homme | Syntax Il aurait mieux valu utiliser un pronom plutôt qu'un nouveau nom pour traduire man. | Gladis Audi, DipTrans | |
| Other Stylistiquement, "Mais tel ne fut pas le cas" aurait été de loin préférable | Gilles Wandel | |
atterrissage lunaire | MistranslationsLunaire: relatif à la Lune. Année, sol, calendrier, clarté lunaire. Ici, atterrissage lunaire semble indiquer un type d'atterrissage et non un lieu. Selon le robert & Collins, Lunar landing se traduit par alunissage.Link: https://grc.lerobert.com/login_.asp | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
+1 La réalisation de cet objectif, plutôt que de représenter une fin en soi, témoigna | Syntax Animisme. Une réalisation qui témoigne. | Gladis Audi, DipTrans | |
| Mistranslations on perd la notion de "moyen" opposée à la notion de "fin" | Gilles Wandel | |
u n’a voyagé dans l’espace plus loin qu’il ne faut pour aller de Des Moines à Chicago. | Mistranslations | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
plus loin | Mistranslations much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Mistranslations "ever more" signifie "plus que jamais", pas "ainsi". | Thierry Bourguet | |
domaine ouvert | Mistranslations on perd la notion de confrontation du terme anglais "arena" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
– | Spelling il manque un espace après la barre horizontale | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
poussée | Mistranslations trop littéral | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
-2 +1 2 barres d’acier | Spelling en commerce international, on parle simplement de l'acier et du soja | Helene Carrasco-Nabih | |
de toutes les ressources | Mistranslations ajout | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Le moment où Neil Amstrong posait le pied sur la lune, il y a de cela 50 ans, a suscité l’admiration, la fierté et l’émerveillement dans le monde entier. Comme ce journal qui affirmait qu’” à compter de ce jour, l’homme peut se rendre n’importe où dans l’univers, quoi que sa volonté et son ingéniosité lui dictent … La destination vers d’autres planètes est certaine, et plus tôt qu’on ne le pense.” Et bien non. L’alunissage était une aberration, un but atteint non comme une fin en en soi, mais comme le moyen de mettre en valeur les capacités extraordinaires des Etats-Unis. Une fois que ce fut démontré, il n’était plus nécessaire de recommencer l’expérience. Seulement 571 personnes ont été envoyées en orbite; et depuis 1972, personne ne s’est aventuré plus loin que Des moines ne l’est de Chicago. Les 50 prochaines années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes, et une nouvelle génération d’entrepreneurs promettent une ère de développement spatial audacieuse. Il s’agira certainement de tourisme pour les nantis et de meilleurs réseaux de communication pour tous. A long terme, on peut envisager l’exploitation de minéraux et même de transports à grande échelle. L’espace deviendra une sorte d’extension de la Terre, un domaine pour les entreprises et les particuliers, pas uniquement réservé aux gouvernements. Mais pour que cette promesse devienne réalité, le monde se doit de créer un système légal pour réguler les cieux – en temps de paix et si nécessaire, en temps de guerre. Jusque là le développement des programmes spatiaux était axé sur les activités à la surface du globe – essentiellement les satellites de communication pour les diffusions et la navigation. A l’heure actuelle deux choses sont en train de changer. Tout d’abord, les intérêts géopolitiques stimulent de nouvelles avancées pour envoyer des humains au-delà des limites de l’orbite géocentrique. La Chine envisage d’envoyer des humains sur la lune en 2035. L’administration du Président Donald Trump veut que les américains y soient de retour en 2024. La diminution des coûts permet à ces démonstrations d’être plus abordables que dans le passé. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en monnaie actuelle). Aujourd’hui le prix du ticket est de dix milliards de dollars. [ … ] L’erreur est de promouvoir l’espace comme une conquête de l’Ouest romancée, une frontière au-dessus des lois où l’humanité peut se libérer de ses chaînes et redécouvrir sa destinée. L’exigence d’une réglementation est nécessaire pour que cette promesse se réalise. A l’heure où le monde est incapable de mettre en place des accords pour le commerce terrestre des barres d’acier et le soja, c’est beaucoup demander. Mais sans cela, le potentiel supraterrestre attendra au mieux encore une cinquantaine d’années avant de devenir réalité. Au pire, le programme spatial pourrait s’ajouter aux autres problèmes de la Terre. | Entry #27961 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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il y a de cela 50 an | Other verbiage | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
” | Other utilisation des guillemets français | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+2 La destination vers d’autres planètes est certaine | Inconsistencies | BDELATTRE | |
. | Punctuation La ponctuation devrait être à l'extérieur des guillemets | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Other choix des guillemets français, et espace avant la fermeture des guillemets | Gilles Wandel | |
+2 il n’était plus nécessaire de recommencer l’expérience. | Syntax lourdeur et formule peu idiomatique | Gladis Audi, DipTrans | |
plus loin | Mistranslations much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
, | Punctuation la virgule n'est pas nécessaire | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
pour | Spelling « pour » se rapporte à un verbe (et donc introduit un complément circonstanciel) | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Mistranslations Pas assez précis. Quelles diffusions ? | Gilles Wandel | |
| Other Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement | Gilles Wandel | |
| Spelling pas de majuscule à "président" dans ce cas-ci | Gilles Wandel | |
+3 1 Aujourd’hui le prix du ticket est de dix milliards de dollars. | Mistranslations | BDELATTRE | |
+2 L’exigence d’une réglementation | Mistranslations Gouvernance et réglementation ne sont pas synonymes | Emilie Himeur, Ph.D. | |
| Grammar errors ...le commerce des barres d'acier et DU soja. | Gilles Wandel | |
devenir réalité | Other Un potentiel ne devient pas réalité. C'est déjà une réalité. En revanche, il s'exploite. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Le moment où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a posé son pied sur la surface de la Lune a inspiré l'admiration, la fierté et l'émerveillement dans le monde entier. Ce journal affirmait que "l'homme, à partir de ce jour, peut aller partout dans l'univers où son esprit le veut et où son ingéniosité l'y pousse... sur les planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'y aller". Mais non. L'alunissage était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de signaler les capacités extraordinaires de l'Amérique. Ce constat, une fois posé, n'a pas eu besoin d'être revu. Seulement 571 personnes ont été en orbite ; et depuis 1972, personne ne s'est aventuré beaucoup plus loin dans l'espace que Des Moines ne l'est de Chicago. Les 50 prochaines années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions des Chinois et des Indiens, et une nouvelle génération d'entrepreneurs promettent une ère audacieuse de développement spatial. Il s'agira très certainement d'une forme de tourisme pour les riches et de meilleurs réseaux de communication pour tous ; à long terme, il pourrait s'agir d'exploitation minière et même de transport de masse. L'espace deviendra de plus en plus comme une extension de la Terre - une arène pour les entreprises et les particuliers, et pas seulement pour les gouvernements. Mais pour que cette perspective se réalise, le monde doit créer un système de lois pour régir le ciel - en temps de paix et, le cas échéant, en temps de guerre. Jusqu'à présent, le développement de l'espace s'est concentré sur la simplification des activités de communication par satellite, principalement pour la télédiffusion et la navigation. Aujourd'hui, deux choses sont en train de changer. Tout d'abord, la géopolitique donne une nouvelle impulsion pour envoyer les humains au-delà des limites de l'orbite terrestre. La Chine prévoit de faire atterrir des gens sur la Lune d'ici 2035. L'administration du président Donald Trump veut que les Américains y soient de retour d'ici 2024. La baisse des coûts rend cette démonstration plus abordable qu'auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en monnaie d'aujourd'hui). Aujourd'hui, le prix du billet se chiffre en dizaines de milliards. [ … ] C'est une erreur de promouvoir l'espace comme un Far West romancé, une frontière anarchique où l'humanité peut se défaire de ses entraves et redécouvrir son destin. Pour que l'espace tienne ses promesses, il faut une gouvernance. À l'heure où le monde ne parvient pas à s'entendre sur des règles pour le commerce terrestre de barres d'acier et de soja, cela peut sembler être une gageure. Mais sans cela, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra au mieux encore 50 ans pour être réalisé. Au pire, l'espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27116 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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Pour que l'espace tienne ses promesses, il faut | Flows well | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
où le monde ne parvient pas à s'entendre sur | Flows well | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
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a inspiré | Syntax le verbe est fort éloigné du sujet | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Other En français, on utilise les guillemets à la française (« ») et ils sont suivis/précédés d'un espace (« Par exemple ») | Gilles Wandel | |
+2 sur les planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'y aller" | Other Lourd. | Thierry Bourguet | |
atteint | Mistranslations "réalisé" est plus approprié. | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
Ce constat, une fois posé | Mistranslations Il ne s'agit pas vraiment d'un constat posé par l'Amérique | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Ce constat, une fois posé, n'a pas eu besoin d'être revu | Mistranslations | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
+1 que Des Moines ne l'est de Chicago | Syntax "la distance séparant Des Moines de Chicago." | Thierry Bourguet | |
transport de masse | Mistranslations En francais, il s'agit de transport collectif ou public | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Mistranslations C'est soit (Radio)radiodiffusion ou (Television) télévision (Le Grand Robert) | Gladis Audi, DipTrans | |
| Other Calque sur l'anglais. On parle de "gouvernement" | Gilles Wandel | |
prix du billet | Other trop littéral | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
frontière anarchique | Other trop littéral | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
+1 règles pour le commerce | Syntax « pour » se rapporte à un verbe (et donc introduit un complément circonstanciel) ; | Gladis Audi, DipTrans | |
| Il y a 50 ans, le moment où Neil Armstrong a posé son pied sur la Lune, a inspiré la crainte, la fierté et l'émerveillement à travers le monde. Ce journal affirme que « l'homme, à partir de ce jour, peut aller où bon lui semble dans l'univers et de tout ce que l'on puisse imaginer... des planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'y aller ». Sauf que non. L'atterrissage sur la Lune était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de démontrer les capacités extraordinaires de l'Amérique. Cela, une fois fait, ne nécessitait pas à le refaire. Seulement 571 personnes ont été en orbite ; et depuis 1972, personne ne s'est aventuré beaucoup plus loin dans l'espace que Des Moines à Chicago. Les 50 prochaines années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes et une nouvelle génération d'entrepreneurs promettent une ère audacieuse de développement spatial. Cela impliquera très certainement le tourisme pour les riches et de meilleurs réseaux de communication pour tous ; à long terme, cela pourrait impliquer l'exploitation minière et même le transport de masse. L'espace deviendra de plus en plus une extension de la Terre, une arène pour les entreprises et les particuliers, pas seulement pour les gouvernements. Mais pour que cette promesse soit tenue, le monde doit créer un système de lois pour gouverner le ciel - à la fois en temps de paix et, si cela devait arriver, en temps de guerre. Jusqu'à présent, le développement de l'espace s'est concentré sur la facilitation des activités en aval, principalement les communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Maintenant, deux choses sont en train de changer. Premièrement, la géopolitique alimente une nouvelle poussée pour envoyer les humains au-delà des eaux peu profondes de l'orbite terrestre basse. La Chine prévoit d'atterrir sur la Lune d'ici 2035. L'administration du président Donald Trump veut que les Américains soient de retour là-bas d'ici 2024. La baisse des coûts rend cela plus abordable qu'auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en argent d'aujourd'hui). Maintenant, des dizaines de milliards sont le prix du billet. [ … ] C'est une erreur de promouvoir l'espace comme un Far West romantique, une frontière anarchique où l'humanité peut se débarrasser de ses chaînes et redécouvrir son destin. Pour que l'espace tienne sa promesse, la gouvernance est nécessaire. À une époque où le monde ne parvient pas à s'entendre sur des règles pour le commerce terrestre des barres d'acier et du soja, ce qui peut sembler une grande question. Mais sans cela, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra au mieux 50 ans pour être réalisé. Au pire, l'espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27389 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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affirme | Grammar errors problème de temps | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+2 où bon lui semble dans l'univers et de tout ce que l'on puisse imaginer... des planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'y aller » | Syntax | Nathalie Le Doeuff | |
+1 où bon lui semble dans l'univers et de tout ce que l'on puisse imaginer.. | Mistranslations | Gladis Audi, DipTrans | |
+1 des planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'y aller | Inconsistencies Lourd et maladroit. | Thierry Bourguet | |
-1 +1 1 'atterrissage sur la Lune | Other Le terme alunissage existe en français (concision) | Gladis Audi, DipTrans | |
atteint | Mistranslations "réalisé" ou "mené à bien". | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
+1 Cela, une fois fait, ne nécessitait pas à le refaire | Inconsistencies Lourd. | Thierry Bourguet | |
| Mistranslations Calque. Là où l'anglais parle de mass, le français utilise collectif et non pas de masse qui fait référence à la métallurgie ou encore au mouvement de la mer | Gladis Audi, DipTrans | |
arène | Other trop littéral, bizarre pour le lecteur lambda | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
alimente une nouvelle poussée pour envoyer les humains au-delà des eaux peu profondes de l'orbite terrestre basse | Syntax | Nathalie Le Doeuff No agrees/disagrees | |
| Other Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
+2 1 des dizaines de milliards sont le prix du billet. | Syntax emphasis shift - wrong block is emphasized | Gladis Audi, DipTrans | |
barres | Mistranslations "de l'acier", tout simplement. | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
| L’instant où Neil Armstrong a posé son pied sur la surface de la Lune il y a 50 ans, a inspiré l’admiration, la fierté et l'émerveillement dans le monde entier. Ce journal a soutenu que “à partir de ce jour, l’Homme peut se rendre n’importe où dans l’univers, là où son esprit le veut et son ingéniosité le lui permet…tôt ou tard, il est maintenant certain que l’Homme ira vers les planètes.” Mais, ce n’est pas le cas. L’alunissage était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de démontrer les capacités extraordinaires de l’Amérique. Une fois ce message passé, il était inutile de le refaire. Seules 571 personnes ont été en orbite et depuis 1972, personne ne s’est aventuré plus loin dans l’espace que la distance parcourue entre Des Moines et Chicago. Les 50 années à venir seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les aspirations chinoises et indiennes, ainsi qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs promettent une ère de développement spatial audacieuse. Il s’agira certainement de tourisme pour les riches et de meilleurs réseaux de communication pour tous. A long terme, cela pourrait impliquer l’exploitation des minerais et même la déportation en masse. L’espace deviendra, de plus en plus, une extension de la Terre - une arène pour les entreprises et les particuliers, et non pas uniquement les gouvernements. Mais pour que cette promesse se réalise, le monde doit créer un système de lois pour gouverner les cieux - en temps de paix, et si cela devait arriver, en temps de guerre. Jusqu'à présent, l'objectif principal du développement spatial était la simplification de l'activité sur Terre - principalement la communication satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Aujourd'hui, deux choses changent. Tout d’abord, la géopolitique donne une nouvelle impulsion pour envoyer les humains au-delà des bas-fonds de l’orbite terrestre basse. La Chine prévoit d’envoyer des gens sur la Lune d'ici 2035. L'administration du président Donald Trump veut que des américains y retournent avant 2024. La baisse des coûts rend cette démonstration de pouvoir plus abordable qu'auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (au prix de l'argent d’aujourd’hui). Maintenant, le prix du billet se chiffre en dizaines de milliards. [ … ] C’est une erreur de promouvoir l'espace comme un Far West romancé, une frontière anarchique où l'humanité peut se défaire des contraintes et redécouvrir son destin. Pour que l’espace tienne ses promesses, il faut une gouvernance. A une époque où le monde ne parvient pas à s’entendre sur les règles pour le commerce terrestre des barres d'acier et de soja, cela semble impossible. Mais sans cela, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra, au mieux, 50 ans pour être réalisé. Au pire, l’espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27578 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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| Other choix des guillemets français. Ne pas oublier l'espace après l'ouverture et avant la fermeture | Gilles Wandel | |
| Mistranslations Comme traduit, il devrait s'agir de démonstration et non pas de message | Gladis Audi, DipTrans | |
plus loin | Mistranslations much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
une ère de développement spatial audacieuse | Syntax une ère audacieuse de développement... | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
des minerais | Mistranslations Les minerais n'existent pas pour dire "des minerais", il faudra les trouver d'abord. Donc pour le moment on pourra parler d'exploitation minière ou de minéraux | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
en temps de paix, et si cela devait arriver, en temps de guerre. | Syntax | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
simplification | Mistranslations Pas la simplification, mais la facilitation. | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
principalement la communication | Mistranslations la simplification "de" - la communication | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
changent. Tout d’abord, la géopolitique donne une | Syntax "Deux choses changes. Tout d'abord, la géopolitique" (et non pas la géopolitique qui), acceptable à la rigueur avec une virgule avant qui. | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
d’envoyer | Mistranslations "faire atterrir des hommes sur la Lune" ou "faire alunir des hommes" | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
administration | Spelling gouvernement | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
des américains | Mistranslations Les Américains en tant que peuple, pas "des" Américains | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
romancé | Mistranslations romantisé ? | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Cinquante ans après le premier pas de Neil Armstrong sur la surface Lunaire, il a suscité stupéfaction et la joie dans le monde entier. Ce journal a soutenu que “l'homme, à partir de ce jour, peut aller partout dans l'univers son esprit veut et son ingéniosité concourt…vers les planètes le plus tôt possible, il est désormais certain d'aller.” Mais aucune mesure ne fut prise. L'atterrissage sur la lune était une rêvasserie, un but accompli pas comme une fin en soi, mais comme un moyen de signaler les capacités extraordinaires de l’Amérique. Ce point, une fois fait, n'a pas exigé refaisant. Seulement 571 personnes ont été dans l'orbite; et depuis 1972, personne ne s'est aventuré beaucoup plus loin dans l'espace que Des Moines est de Chicago. Les cinquante prochaines années sembleront radicalement différentes. Les prix tombant, les nouveaux procédés, les ambitions chinoises et indiennes et, une nouvelle génération d'entrepreneurs promettent une ère audacieuse de développement spatial. Il impliquera presque bien sûr le tourisme pour les riches et les meilleurs réseaux de communications pour tous; à long terme, il pourrait s’agir d’exploitation minière et même le transport de masse. L’espace ressemblera de plus en plus à un développement de la Terre, un lieu d’échanges pour des entreprises, des personnes impliquées, et pas seulement pour les gouvernements. Mais pour que cette promesse soit remplie, le monde doit créer un système de lois pour gouverner le paradis, à la fois en temps de paix et, s’il s’agit de cela, en temps de guerre. Jusqu’à présent, le développement de l’espace a été axé sur la facilitation de l’activité en bas, ci-dessous, principalement les communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Deux choses sont en train de changer. Tout d'abord, la géopolitique stimule une nouvelle poussée pour envoyer les humains au-delà des profondeurs de l’orbite terrestre basse. La Chine prévoit de débarquer des gens sur la Lune d’ici 2035. L’administration du président Donald Trump veut que les Américains y retournent d’ici 2024. Les prix tombant rendent cette vantardise plus abordable qu'auparavant. Apollo coûte des centaines de milliards de dollars (en argent d'aujourd'hui). De nos jours, des dizaines de milliards sont le prix du billet. [ … ] Il est erroné de promouvoir l’espace comme un Ouest Sauvage idéalisé, une frontière anarchique où l'humanité peut ôter son fer en vitesse et retrouver son destin. Pour que l'espace remplisse sa promesse, la gouvernance est nécessaire. À la fois quand le monde ne peut pas être d'accord sur les règles pour le commerce terrestre de barres d'acier et de graines de soja qui peuvent avoir l'air d’une grande demande. Mais sans cela, le potentiel de tout ce qui se situe au-delà de la Terre attendra au mieux encore cinquante ans pour être réalisé. Dans le pire des cas, l’espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27616 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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-3 2 après le premier pas de Neil Armstrong sur la surface Lunaire | Flows well | Nathalie Le Doeuff | |
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+1 Cinquante ans après le premier pas de Neil Armstrong sur la surface Lunaire, il a suscité | Mistranslations Neil Armstrong did not inspire awe 50 years later, but that moment 50 years ago inspired awe, ...! | Gladis Audi, DipTrans | |
+2 Cinquante ans après le premier pas de Neil Armstrong sur la surface Lunaire | Spelling Faute d'ortographe. Lunaire ne prend pas de majuscule | Gladis Audi, DipTrans | |
+3 il a suscité stupéfaction et la joie | Omission | BDELATTRE | |
et | Syntax la stupéfaction et la joie | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
“ | Grammar errors Choix des guillemets et espace après ceux-ci : « l'homme | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 peut aller partout dans l'univers son esprit veut et son ingéniosité concourt | Omission | Jean Charles CODINA | |
peut aller partout dans l'univers son esprit veut et son ingéniosité concourt | Syntax | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
vers les planètes le plus tôt possible, il est désormais certain d'aller | Syntax construction de phrase | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
le plus tôt possible | Mistranslations | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+3 Mais aucune mesure ne fut prise | Mistranslations | BDELATTRE | |
+4 1 Ce point, une fois fait, n'a pas exigé refaisant. | Inconsistencies | BDELATTRE | |
Ce point, une fois fait | Other calque sur l'anglais | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
radicalement | Mistranslations le terme "radicalement" est trop fort pour traduire "very" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
procédés | Mistranslations terme vague | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
presque bien sûr | Other presque bien sûr ? | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
les | Other un article indéfini convient mieux | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
le | Spelling s'agir d'exploitation... et DE transport de masse | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
un lieu d’échanges | Mistranslations | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
des | Grammar errors l'article défini conviendrait mieux | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
s’il s’agit de cela | Other choix de l'expression | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Mistranslations Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement | Gilles Wandel | |
coûte | Grammar errors choix du temps | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
en argent d'aujourd'hui | Other formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 À la fois quand le monde ne peut pas être d'accord sur les règles pour le commerce terrestre de barres d'acier et de graines de soja qui peuvent avoir l'air d’une grande demande | Syntax | BDELATTRE | |
le potentiel de tout ce qui se situe au-delà de la Terre attendra au mieux encore cinquante ans pour être réalisé. | Syntax Lourd | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
| L’instant où, il y a cinquante ans, Neil Armstrong posa le pied sur la surface de la lune a inspiré l'admiration, la fierté et l'émerveillement dans le monde entier. Ce journal assurait que “A partir de ce jour, l’homme peut aller partout où son esprit le souhaite, et son ingéniosité contribue dans l’Univers … vers les planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'aller.” Mais en fait non. L'alunissage était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de démontrer les capacités extraordinaires de l'Amérique. Ce fait, une fois formulé, n'a pas besoin d'être reformulé. Seulement 571 personnes ont été envoyées en orbite ; et depuis 1972, personne ne s'est aventuré beaucoup plus loin dans l'espace que Des Moines ne l'est de Chicago. Les 50 prochaines années seront très différentes. Coûts en baisse, nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes, et une nouvelle génération d'entrepreneurs promettent une ère audacieuse de développement spatial. Il sera à coup sûr question de tourisme pour les riches et de meilleurs réseaux de communication pour tous ; à long terme, il pourrait s'agir d'exploitation minière et même de transport de masse. L'espace deviendra de plus en plus une extension de la Terre — une arène pour les entreprises et les particuliers, et pas seulement pour les gouvernements. Mais pour que cette promesse se réalise, le monde doit créer un système de lois pour gouverner le ciel — en temps de paix et, le cas échéant, en temps de guerre. Jusqu'à présent, le développement de l'espace s'est concentré sur la facilitation de l'activité en aval des communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Aujourd'hui, deux choses changent. Tout d'abord, la géopolitique alimente une nouvelle poussée pour envoyer les humains par-delà les bas-fonds de l'orbite terrestre basse. La Chine prévoit d’installer des gens sur la Lune d'ici 2035. L'administration du président Donald Trump veut que les Américains y retournent d'ici 2024. La baisse des coûts rend cette exhibition plus abordable qu'auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en monnaie d'aujourd'hui). Aujourd'hui, le prix du billet se chiffre en dizaines de milliards. [ … ] C'est une erreur de promouvoir l'espace comme un Far West romancé, une frontière anarchique où l'humanité peut se libérer de ses entraves et redécouvrir son destin. Pour que l'espace tienne ses promesses, la gouvernance est nécessaire. À une époque où le monde ne parvient pas à s'entendre sur des règles pour le commerce terrestre des barres d'acier et des graines de soja, cela peut sembler être une grosse demande. Mais sans elle, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra au mieux encore 50 ans pour être réalisé. Au pire, l'espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27169 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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+2 1 et son ingéniosité contribue dans l’Univers | Mistranslations | BDELATTRE | |
+1 vers les planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'aller.” | Syntax | Nathalie Le Doeuff | |
beaucoup plus loin | Other pas très élégant | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
-1 +3 2 Coûts en baisse, nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes, et une nouvelle génération d'entrepreneurs | Syntax | Gladis Audi, DipTrans | |
la facilitation de l'activité en aval des communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation | Syntax Cascade de déterminants | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
pour | Syntax « pour » se rapporte à un verbe (et donc introduit un complément circonstanciel) ; « visant à » doit être précédé d’un substantif ; il introduit un complément du nom. | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Other Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
règles pour le commerce | Syntax « pour » se rapporte à un verbe (et donc introduit un complément circonstanciel) | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Le moment où, il y a 50 ans, Neil Armstrong posait un pied sur la surface de la Lune a suscité éblouissement, fierté et émerveillement dans le monde entier. Ce journal affirmait alors : « l’Homme, à compter de ce jour, peut aller n’importe où dans l’univers, partout où sa volonté le guide et où son génie l’amène […] Il est désormais certain que l’Homme ira sur les planètes dans un avenir relativement proche ». Sauf que non. L’alunissage a été une aberration, un but atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de démonstration des capacités hors-normes de l’Amérique. Une fois l’effet voulu produit, il n’y a eu nul besoin de recommencer. Seules 571 personnes ont été en orbite ; et depuis 1972, pas une seule ne s’est aventurée plus loin dans l’espace que la distance qui sépare Des Moines de Chicago. La situation au cours des 50 prochaines années sera très différente. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions de la Chine et de l’Inde, la nouvelle génération d’entrepreneurs, tout cela annonce une période d’audace en matière d’exploration spatiale. Un tourisme taillé pour les riches et de meilleurs réseaux de communication pour tous seront vraisemblablement à l’ordre du jour ; sur le long terme, pourraient se développer l’exploitation minière et même le transport de masse. L’espace s’apparentera de plus en plus à un prolongement de la Terre : un terrain d’action non seulement pour les gouvernements, mais aussi pour les entreprises et les particuliers. Mais pour que cette promesse se réalise, le monde doit mettre en place un système de lois régissant les cieux ; en temps de paix mais aussi en temps de guerre, si l’on devait en arriver là. Jusqu’à présent, les efforts en matière d’exploration spatiale se sont concentrés sur les bénéfices que pouvait en tirer l’activité terrestre, notamment la communication satellite permettant la radiodiffusion et la navigation. Deux choses sont en train de changer. Tout d’abord, le contexte géopolitique favorise de nouveau l’envoi d’êtres humains au-delà de la zone proche de l’orbite terrestre basse. La Chine a pour objectif d’envoyer des êtres humains sur la Lune d’ici à 2035. L’administration du président Donald Trump souhaite que les Américains y retournent d’ici à 2024. La baisse des coûts rend cette démonstration d’ego plus abordable qu’auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en monnaie actuelle). Aujourd’hui, le ticket d’entrée est de l’ordre de quelques dizaines de milliards. [ … ] Il serait faux de présenter l’espace comme un Far West fantasmé, une frontière anarchique où l’humanité pourrait se libérer de ses chaînes et retrouver le chemin de sa destinée. Pour que l'espace tienne ses promesses, il faut une gouvernance. Le monde n’arrive déjà pas à se mettre d’accord sur les règles du commerce du soja ou des barres en acier, c’est dire si le défi est de taille. Mais sans cette gouvernance, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre devra, au mieux, attendre encore 50 ans avant de se réaliser. Au pire, l’espace pourrait constituer un problème de plus pour la Terre. | Entry #27647 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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entier. Ce journal affirmait alors : « | Flows well | Elodie Bonnafous No agrees/disagrees | |
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| Inconsistencies Ajout d'une nuance qui n'existe pas dans le texte source, selon laquelle le lieu n'aurait pas d'importance | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 1 […] | Mistranslations cette forme indique qu'on omet de citer un fragment de phrase. Ce n'est pas le cas dans le texte source | Gilles Wandel | |
+1 dans un avenir relativement proche | Mistranslations Le texte source ne précise pas que ce serait in the near future. | Gladis Audi, DipTrans | |
+2 comme un moyen de démonstration des capacités hors-normes de l’Amérique. | Syntax lourdeur | Nathalie Le Doeuff | |
| Spelling Attention, l'orthographe a son importance et peut être éliminatoire. Adverbes non, hors, très et quasi : pas de trait d'union avant un adjectif. | Cyril Tollari | |
il n’y a eu nul besoin | Other formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
pas une seule ne s’est aventurée plus loin dans l’espace que la distance qui sépare Des Moines de Chicago. | Syntax | Nathalie Le Doeuff No agrees/disagrees | |
pas une seule ne s’est aventurée plus loin | Mistranslations Si, mais pas beaucoup plus loin. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
tout cela annonce une période d’audace en matière d’exploration spatiale | Syntax Verbosity | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
une période d’audace | Other formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
-1 1 , pourraient se développer l’exploitation minière et même le transport de masse | Inconsistencies | Gladis Audi, DipTrans | |
se développer | Mistranslations Se développer semble indiquer que l'exploitation minière se développera naturellement, d'elle-même | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
L’espace s’apparentera de plus en plus à un prolongement de la Terre : un terrain d’action | Mistranslations ou de vie peut-être, voire de loisir | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
s’apparentera de plus en plus à un prolongement | Other Choix des mots | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Other calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
| Il y a 50 ans, l’instant où Neil Armstrong foula la surface de la Lune, suscita un sentiment mêlé d'admiration, de fierté et d'émerveillement de par le monde. Un journaliste affirmait alors :« Dorénavant, l'homme peut se laisser guider par son désir à travers l'univers et son génie le mènera…jusqu'aux planètes, plus vite qu'on ne puisse l'imaginer, l'homme est plus décidé que jamais. » Et pourtant, ce ne fut pas le cas. L'alunissage fut une aberration, un objectif atteint sans être une finalité en soi mais bien un moyen de faire valoir les ressources extraordinaires des États-Unis. Cet objectif atteint, il n'était plus question de renouveler l'expérience. Seulement 571 personnes ont voyagé en orbite et depuis 1972, personne n'a parcouru une distance dépassant celle entre Des Moines et Chicago dans l'espace. Les 50 années qui suivirent, prendront un tout autre tournant. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions de la Chine et de l'Inde et une nouvelle génération d'entrepreneurs font naître une nouvelle ère du développement spatial. Cela se traduira certainement par un tourisme de luxe et une amélioration des réseaux de communication pour tous. À long terme, on pourrait envisager l'exploitation minière ou même le transport de masse. L'espace deviendra un prolongement de la Terre : un théâtre d’activité qui ne sera plus exclusivement réservé aux gouvernements mais aussi aux entreprises et aux particuliers. Mais pour que ce projet se concrétise, le monde a besoin de créer un ensemble de lois pour gouverner ces paradis en temps de paix et le cas échéant en temps de guerre. Le développement spatial s'est jusqu'à présent focalisé sur les activités d'ici-bas concernant essentiellement les communications satellites pour les besoins de télédiffusion et de navigation. À présent, deux éléments ont changé la donne. Premièrement, la géopolitique relance à nouveau l'idée d'envoyer des êtres humains au-delà des bas-fonds de l'orbite terrestre basse. La Chine a l'intention d'envoyer des hommes sur la Lune d'ici 2035. L'administration du Président Trump veut à nouveau envoyer des Américains d'ici 2024. La baisse des coûts rend cette mise en scène beaucoup plus abordable que dans le passé. Apollo a coûté l'équivalent de centaines de milliards de dollars d'aujourd'hui. Le montant s'élève à présent à des dizaines de milliards. [ … ] Promouvoir l'espace comme un nouveau Far West idyllique, une frontière anarchique où toute l'humanité peut s'affranchir et redécouvrir sa destinée, est une erreur. Pour que le projet spatial se concrétise, la mise en place d'une gouvernance est nécessaire. À l’heure où le monde n’arrive pas à se mettre d'accord sur les règles de commerce terrestres relatives aux barres en acier ou au soja, cela semble tout bonnement impensable. Mais sans cette gouvernance, la promesse du projet spatial pourra attendre au moins 50 ans avant de se réaliser. Dans le pire des cas, l'espace pourrait amener son lot de problèmes à la Terre. | Entry #28076 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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puisse | Grammar errors le subjectif n'est pas indiqué ici | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
sans être une finalité en so | Mistranslations | BDELATTRE No agrees/disagrees | |
voyagé en orbite | Mistranslations "ont été placées en orbite". | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
n'a parcouru une distance dépassant celle entre Des Moines et Chicago dans l'espace. | Mistranslations Il ne s'agit pas de parcourir dans l'espace, mais plus loin de la Terre que... | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
dépassant | Mistranslations much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
-1 1 d'ici-bas | Grammar errors "ici-bas" ne s'utilise généralement pas avec la préposition "de" | Gilles Wandel | |
-1 1 hommes | Mistranslations "homme" avec majuscule renvoie plutôt exclusivement au sexe masculin. "Êtres humains" serait plus approprié | Gilles Wandel | |
| Other Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
+1 1 Trump | Other En français, on a tendance à écrire le prénom ET le nom, contrairement à l'anglais. | Gilles Wandel | |
l'équivalent de centaines de milliards de dollars d'aujourd'hui | Other Lourdeur. "l'équivalent actuel de..." | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+2 Promouvoir l'espace comme un nouveau Far West idyllique, une frontière anarchique où toute l'humanité peut s'affranchir et redécouvrir sa destinée, est une erreur. | Mistranslations the translation is not complete | Jean Charles CODINA | |
tout bonnement impensable | Mistranslations | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| À l’heure où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a posé son pied sur la Lune, il a inspiré la crainte, la fierté et l’émerveillement dans le monde entier. Ce journal a fait valoir que « l’homme, à partir de ce jour, pouvait aller où que ce soit dans l’univers où son esprit le voulait, et où son ingéniosité le lui permettait ... l’homme est maintenant certain d’aller tôt ou tard sur d’autres planètes. » Mais non. L’alunissage était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen de démontrer les compétences extraordinaires de l’Amérique. Cette question, une fois réglée, n’a nécessité aucune confirmation. À peine 571 personnes ont passé un séjour en orbite ; et depuis 1972, personne ne s’est aventuré beaucoup plus loin dans l’espace que Des Moines ne l’est de Chicago. Les 50 prochaines années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les aspirations chinoises et indiennes, et une nouvelle génération d’ingénieurs promettent une époque ambitieuse de la conquête de l’espace. Ceci découlera presque certainement sur le tourisme pour les riches, et sur de meilleurs réseaux de communication pour tous ; sur le long terme, il pourrait s’agir d’exploitation minière et même de transport de masse. L’espace ressemblera de plus en plus à une extension de la Terre, un secteur pour les entreprises et les particuliers, pas seulement pour les Etats. Mais pour que ces prévisions se réalisent, le monde doit créer des lois pour gouverner l’aérospatiale, en temps de paix, mais aussi s’il le faut, en temps de guerre. Jusqu’à présent, le développement de l’espace s’est concentré sur l’essor de l’activité ici-bas, essentiellement dans les communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Maintenant, deux choses changent. Avant toute chose, la géopolitique, qui donne un nouvel élan à l’envoi des êtres humains au-delà des profondeurs de l’orbite terrestre basse. La Chine prévoit de débarquer des gens sur la Lune d’ici 2035. L’administration du président Donald Trump veut que les Américains y soient de retour d’ici 2024. La chute des coûts rend ces possibilités plus abordables qu’avant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en valeur actuelle). Maintenant, le prix du billet se chiffre en dizaines de milliards. C’est une erreur de promouvoir l’espace comme un Far West romantique, une frontière incontrôlable où l’humanité peut se défaire de ce qui l’embarrasse et retrouver son destin. Pour que l’espace remplisse sa promesse, la gouvernance est nécessaire. À une époque où le monde ne s’entend pas sur les règles du commerce de l’acier et du soja, cela semble être une question de taille. Mais sans ça, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra au mieux, encore 50 ans pour se réaliser. Au pire, l’espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27193 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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À l’heure où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a posé son pied | Syntax | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
+2 1 pouvait | Inconsistencies Problème de temps : imparfait dans cette première partie de la citation, présent dans l'autre | Emilie Himeur, Ph.D. | |
+1 où que ce soit dans l’univers où son esprit le voulait, et où son ingéniosité le lui permettait | Syntax | Gilles Wandel | |
L’alunissage | Other L'atterrissage sur la Lune | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
personne | Syntax Répétition de "personne" dans la phrase. | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
+3 1 découlera presque certainement sur | Inconsistencies | BDELATTRE | |
| Mistranslations Calque. D'autant plus, là où l'anglais parle de mass, le français utilise collectif et non pas de masse qui fait référence à la métallurgie ou encore au mouvement de la mer | Gladis Audi, DipTrans | |
pour | Syntax « pour » se rapporte à un verbe (et donc introduit un complément circonstanciel) | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Other Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement | Gilles Wandel | |
| Other On parle plutôt de "baisse des coûts". "Chute" fait penser à une brusque et rapide baisse des coûts. | Gilles Wandel | |
se défaire de ce qui l’embarrasse et retrouver son destin | Mistranslations | Jean Charles CODINA No agrees/disagrees | |
potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre | Syntax lourd | Nathalie Le Doeuff No agrees/disagrees | |
au mieux | Punctuation attendra encore, au mieux, ... | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Ce moment où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a posé son pied sur la surface de la Lune a suscité l'admiration, la fierté et l'émerveillement dans le monde entier. Ce journal affirmait que « l’homme, à partir de ce jour, peut aller partout dans l'univers où son esprit le veut et où son ingéniosité le conduit... L’homme est maintenant certain d’aller, plus tôt que prévu, sur les planètes ». Mais non. L'alunissage était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de faire connaître les capacités extraordinaires de l'Amérique. Une fois qu'on avait fait passer ce message, on n'avait plus besoin de le répéter. Seulement 571 personnes ont été en orbite ; et depuis 1972, personne ne s'est aventuré plus loin dans l'espace que Des Moines ne l'est de Chicago. Les 50 prochaines années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions de la Chine et de l'Inde et une nouvelle génération d'entrepreneurs promettent une ère audacieuse de développement spatial. Il s'agira presque certainement de tourisme pour les riches et de meilleurs réseaux de communication pour tous ; à long terme, cela pourrait impliquer l'exploitation de ressources minérales et même des transports collectifs. L'espace deviendra de plus en plus comme un prolongement de la Terre - une arène pour les entreprises et les particuliers, et pas seulement pour les gouvernements. Mais pour que cette promesse se réalise, le monde doit créer un système de lois pour régir les cieux - à la fois en temps de paix et, le cas échéant, en temps de guerre. Jusqu'à présent, le développement des activités spatiales visait essentiellement à faciliter les activités ici bas — principalement les communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Aujourd'hui, deux choses sont en train de changer. Tout d'abord, la géopolitique donne une nouvelle impulsion pour envoyer les humains au-delà des haut-fonds de l'orbite terrestre basse. La Chine prévoit de poser des gens sur la Lune d'ici 2035. L'administration du président Donald Trump veut que les Américains y retournent d'ici 2024. La baisse des coûts rend cette exhibition plus abordable que par le passé. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en monnaie d'aujourd'hui). Désormais, le prix du billet se chiffre en dizaines de milliards. [ … ] C'est une erreur de concevoir l'espace comme un Far West romancé, une frontière anarchique où l'humanité peut se défaire de ses entraves et redécouvrir son destin. Pour que l'espace tienne ses promesses, il faut une gouvernance. À l'heure où le monde ne parvient pas à s'entendre sur des règles pour le commerce terrestre de barres d'acier et de soja, cela peut sembler être une grosse demande. Mais sans cela, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra au mieux encore 50 ans pour être réalisé. Au pire, l'espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27500 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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-1 +1 2 a posé son pied sur | Syntax Wordiness where French offers the verb fouler. Economie de 4 mots. | Gladis Audi, DipTrans | |
partout dans l'univers où son esprit le veut | Syntax partout dans l'univers où son esprit veut (supprimer "le") | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
-2 1 L’homme est maintenant certain d’aller, plus tôt que prévu, sur les planètes » | Syntax | Nathalie Le Doeuff | |
-2 1 Une fois qu'on avait fait passer ce message, on n'avait plus besoin de le répéter | Other mal formulé | Nathalie Le Doeuff | |
le | Syntax le répéter: "le" fait référence au message ou au fait ? | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
plus en plus comme un prolongement de la Terre - une arène pour les entreprise | Syntax pour | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
+1 développement des activités spatiales | Mistranslations Le développement spatial et non des activités spatiales | Gladis Audi, DipTrans | |
pour | Syntax « afin de », « pour » et « en vue de » se rapportent à un verbe (et donc introduisent un complément circonstanciel) ; « visant à » doit être précédé d’un substantif ; il introduit un complément du nom. | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
-1 +1 1 pour envoyer les humains au-delà des haut-fonds de l'orbite terrestre basse | Mistranslations | Jean Charles CODINA | |
-2 +1 1 administration | Other calque sur l'anglais. On parle de gouvernement | Gilles Wandel | |
-1 +1 cela peut sembler être une grosse demande | Other style approximatif | Gilles Wandel | |
cela peut sembler être une grosse demande | Syntax Traduction littérale et maladroite qui manque de fluidité | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
-1 +1 l'espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Inconsistencies | Nathalie Le Doeuff | |
| Quand Armstrong avait mis pied sur la lune il y a 50 ans, tout le monde entier lui témoignait son admiration, sa fierté et son émerveillement. Ce journal indiquait qu’à partir de ce jour, « l’homme pouvait aller partout dans l’univers, où il veut, où son ingéniosité l’amène... l’homme est désormais sûr tôt plutôt que tard, de visiter des planètes ». La descente sur la lune était une aberration, un objectif atteint pas comme une fin en soi, mais un moyen pour signifier les extraordinaires capacités des États-Unis. Ce point, une fois atteint n’a pas besoin d’être atteint de nouveau. Seulement 571 personnes ont jusqu’ici été en orbite ; et depuis 1972, personne ne s’est aventuré à aller plus loin dans l’espace que Des Moines ne l’est de Chicago. Les 50 prochaines années seront différentes. La baisse des prix, les nouvelles technologies, les ambitions de la Chine et de l’Inde, et une nouvelle génération d’entrepreneurs ont promis une ère audacieuse en termes de développement spatial. Elle comprendra presque à coup sûr, le tourisme pour les riches et des réseaux de communications pour tous; et à long terme, il pourra y avoir de l’exploitation minière, voire du transport de masse. L’espace sera comme une annexe de la terre — une arène pour les entreprises publiques et les particuliers. Cependant, pour tenir cette promesse, le monde a besoin de créer un système de lois pour la gouvernance du firmament — tant en temps de paix qu’en temps de guerre. Jusqu’à présent, le développement de l’espace s’est porté sur la facilitation des activités suivantes en l’occurrence des communications par satellite pour la radiodiffusion et l’internet. Aujourd’hui, deux choses sont en train de changer. Tout d’abord, la géopolitique donne une nouvelle impulsion pour envoyer les êtres humains au-delà des bas-fonds de l’orbite terrestre basse. La Chine prévoit envoyer des gens sur la Lune d’ici 2035. L’administration du président Donald Trump veut que les Américains y retournent d’ici 2024. La baisse des coûts rend cette démonstration plus abordable qu’auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en monnaie d’aujourd’hui). Aujourd’hui, le prix du billet se chiffre en dizaines de milliards. [...] C’est une erreur de valoriser l’espace tel un occident sauvage romancé, une frontière anarchique où l’humanité peut se défaire de ses déboires et redécouvrir son destin. Pour que l’espace tienne ses promesses, une bonne gouvernance s’impose. À l’heure où le monde ne parvient pas à s’entendre sur des règles relatives au commerce terrestre de barres d’acier et de soja, cela peut sembler être une grosse demande. Mais, en l’absence de cette promesse, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra au mieux encore 50 ans pour être réalisé. Au pire des cas, l’espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27889 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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+1 Quand Armstrong avait mis pied sur la lune il y a 50 ans, tout le monde entier | Syntax | Gladis Audi, DipTrans | |
Armstrong | Other En français, on indique le nom ET le prénom, contrairement à la tendance anglaise | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 l’homme pouvait aller partout dans l’univers, où il veut, où son ingéniosité l’amène | Syntax | Gladis Audi, DipTrans | |
veut | Grammar errors la citation commence à l'imparfait et se poursuit au présent. Problème de concordance des temps. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
r tôt | Punctuation Il manque une virgule? Pour le moment c'est un non-sens | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
signifier | Mistranslations | BDELATTRE No agrees/disagrees | |
Ce point, une fois atteint | Other choix des termes | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Ce point, une fois atteint n’a pas besoin d’être atteint de nouveau. | Mistranslations un "point atteint" ne traduit pas le texte source | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
n’a pas besoin d’être atteint | Other le présent ne convient pas | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
et les particuliers | Omission not just governments | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
le développement de l’espace s’est porté sur la facilitation des activités suivantes en l’occurrence des communications par satellite pour la radiodiffusion et l’internet | Punctuation il faudrait remanier la ponctuation et/ou la syntaxe | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Other Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
Aujourd’hui | Other répétition de "aujourd'hui" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
romancé | Mistranslations romantisé ? | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
se défaire de ses déboires | Other expression | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
de soja | Other formulé ainsi, on dirait qu'il s'agit de barres de soja... (commerce de barres d'acier et de soja) | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Mistranslations Faute de sens. It se rapporte à governance | Cyril Tollari | |
| Lorsque Neil Armstrong a posé son pied sur la lune il y a 50 ans, cela a suscité de l’admiration, de la fierté, et de l’émerveillement à travers le monde. Ce journal a invoqué que « l’homme à partir de ce jour peut aller partout dans l’univers, là où son esprit veut et son ingénuosité le permet... un jour ou l'autre vers les planètes, l’homme est maintenant certain de pouvoir s’y rendre ». Mais non. Attérir sur la lune a été une abérration, un objectif atteint sans fin en soi sinon pour dévoiler les capacités extraordinaires de l’Amérique. Ce pas une fois franchi, il n’y a aucune nécessité de le refaire. Pas plus de 571 personnes ont été en orbite ; depuis 1972, personne ne s’est aventuré plus loin dans l’espace que Des Moines de Chicago. Les cinquantes prochaines années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions des chinois et des indiens ainsi qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs font apparaître une nouvelle ère de développement spatial. Cela va certainement inclure le tourisme des riches et une meilleure communication des réseaux pour tous ; sur le long terme, cela pourrait inclure l’exploitation minière voir même le transport de masse. L’espace deviendra davantage une extension de la Terre – une arène pour les entreprises et les particuliers, pas seulement les gouvernements. Cependant, pour que cela voit le jour le monde devra créer un système de lois qui régit les cieux – à la fois en temps de paix et en temps de guerre, si tel était le cas. Jusqu’ici, le développement de l’espace a permis de faciliter l’activité ici bas – principalement les communications par satellite pour la diffusion et la navigation. Dorénavant, deux choses sont entrain de changer. Tout d’abord, la géopolitique mise sur une volonté d’envoyer les humains au-delà des étroites limites de l’orbite terrien. La Chine compte faire attérir des gens sur la Lune d’ici 2035. L’administration du Président Donal Trump souhaite y renvoyer les américains d’ici 2024. La baisse des coûts rend ceci plus abordable qu’auparavant. Apollo coûte des centaines de milliards de dollars (en devises actuelles). Le prix du ticket s’élève aujourd'hui à des dizaines de milliards. [ ... ] C’est une erreur de présenter l’espace comme un Far West idéalisé, une contrée anarchique où l’humanité peut se défaire de ses chaines et redécouvrir sa destinée. Pour que l’espace puisse remplir sa mission, un cadre est nécessaire. A une époque où le monde n’arrive pas à s’accorder sur les règlementations du commerce de barres d’acier, ni de graines de soja, cela peut sembler une demande de taille. Mais sans ceci, toutes les potentialités présentes au-delà de la Terre pourraient bien attendre au mieux une cinquantaine d’années supplémentaires avant de voir le jour. Au pire, l’espace pourrait ajouter des problèmes à la Terre. | Entry #27299 — Discuss 0 — Variant: Africanafrifra
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Entry | 2.07 | 2.00 (7 ratings) | 2.14 (7 ratings) |
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un jour ou l'autre vers les planètes | Syntax | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 sans fin en soi sinon pour dévoiler les capacités extraordinaires de l’Amérique. | Syntax | Gladis Audi, DipTrans | |
Ce pas une fois franchi | Syntax "Ce pas, une fois franchi, ..." ou "Une fois ce pas franchi, ..." | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
il n’y a | Grammar errors choix du temps | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+2 1 personne ne s’est aventuré plus loin dans l’espace que Des Moines de Chicago. | Mistranslations | BDELATTRE | |
font apparaître | Other choix des termes | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
communication des réseaux | Mistranslations | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
cela pourrait inclure | Spelling "cela...inclure" deux fois dans la même phrase. Redondance. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
e transport de masse | Mistranslations Calque. D'autant plus, là où l'anglais parle de mass, le français utilise collectif et non pas de masse qui fait référence à la métallurgie ou encore au mouvement de la mer | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
l’orbite terrien | Mistranslations low-Earth orbit | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Président | Spelling pas de majuscule dans ce cas | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 1 Apollo coûte des centaines de milliards de dollars (en devises actuelles) | Grammar errors | Jean Charles CODINA | |
une demande de taille | Other expression mal choisie | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
toutes les potentialités présentes au-delà de la Terre pourraient bien attendre au mieux une cinquantaine d’années supplémentaires avant de voir le jour | Punctuation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Neil Armstrong plongea le monde dans l’émerveillement, l’inspira d’admiration et de fierté quand, 50 ans auparavant, il planta son pied sur la surface de la Lune. Ce journal a affirmé que « l’homme peut dorénavant, avec son ingéniosité créative, aller n’importe où il le désire dans l’univers… vers les planètes, plus tôt que plus tard, l’homme est maintenant certain de partir. » Mais non. L’atterrissage sur la Lune était une aberration, un objectif atteint, non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen de signaler les capacités extraordinaires de l’Amérique. Ce message, une fois transmis, n’avait pas besoin d’être réitéré. Seulement 571 personnes ont été en orbite; et depuis 1972, personne ne s’est aventuré beaucoup plus loin dans l’espace que la distance qu’il y a entre Des Moines et Chicago. Les 50 prochaines années seront vues très différemment. Baisse des coûts, technologies novatrices, les ambitions de la Chine et de l’Inde, et une nouvelle génération d’entrepreneurs promettent une ère audacieuse du développement de l’exploration spatiale. Fort probablement, les riches y participeront en faisant du tourisme et tous bénéficieront de meilleurs réseaux de communication; à long terme, cela pourrait impliquer l’exploitation minière et même le transport de masse. L’espace deviendra comme une extension de la Terre — une arène pour les entreprises et les particuliers, pas seulement pour les gouvernements. Mais pour que cette promesse se réalise, le monde doit créer un système juridique pour réglementer les expéditions spatiales aussi bien en temps de paix et, si cela devait arriver, qu’en temps de guerre. Jusqu’à présent, l’espace a été développé prioritairement pour faciliter l’activité en dessous - principalement les communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Maintenant, deux choses changent. Tout d’abord, la géopolitique attise une nouvelle pression à envoyer l’homme au-delà des frontières de l’orbite terrestre basse. La Chine prévoit d’envoyer des humains sur la Lune d’ici 2035. L’administration du président Donald Trump veut que les Américains y retournent d’ici 2024. La baisse des coûts rend cette exhibition plus abordable qu’avant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (à la valeur actuelle de l’argent). Maintenant, le billet vaut des dizaines de milliards. [… ] C’est une erreur de promouvoir l’espace comme un Far West romantique, une frontière anarchique où l’humanité peut se débarrasser de ses chaînes et redécouvrir son identité. La gouvernance est requise pour remplir la promesse de l’espace. À une époque où le monde ne parvient pas à s’entendre sur des règles relatives au commerce terrestre de barres d’acier et de graines de soja qui peuvent sembler une grande demande. Mais sans elle, le potentiel de tout ce qu’il y a au-delà de la Terre attendra 50 ans au mieux avant d’être exploité. Au pire, l’espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #27769 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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Entry | 2.07 | 2.00 (7 ratings) | 2.14 (7 ratings) |
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l’inspira d’admiration et de fierté | Mistranslations | BDELATTRE No agrees/disagrees | |
l’inspira d’admiration et de fierté | Grammar errors le verbe inspirer est un transitif direct. "Lui inspira admiration et fierté" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Other Redondant. L'ingéniosité est déjà créative. | Gilles Wandel | |
+2 plus tôt que plus tard, | Inconsistencies | BDELATTRE | |
L’atterrissage sur la Lune | Inconsistencies verbiage - alunissage, selon le robert & Collins, serait l'équivalent de moon landing | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
ont été en orbite | Syntax "ont été placées en orbite". | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
les | Other Incohérent. Les deux premiers segments de la phrase ne sont pas précédés d'un déterminant. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
tous bénéficieront | Syntax Peut laisser penser que "tous (les riches) bénéficieront...3 | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
| Mistranslations Calque. D'autant plus, là où l'anglais parle de mass, le français utilise collectif et non pas de masse qui fait référence à la métallurgie ou encore au mouvement de la mer | Gladis Audi, DipTrans | |
+1 aussi bien en temps de paix et, si cela devait arriver, qu’en temps de guerre | Syntax | Gilles Wandel | |
des humains | Other Mauvais choix pour people. Les humains sont déjà allés sur la Lune. Il y a une raison que people est employé ici. | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
pour remplir la promesse de l’espace | Other formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
-1 1 barres d’acier et de graines de soj | Inconsistencies en commerce international, on parle simplement d'acier et de soja | Helene Carrasco-Nabih | |
qui peuvent sembler une grande demande | Syntax formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
elle | Mistranslations sans quoi ? La grosse demande ? | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
attendra 50 ans au mieux | Other ordre des mots et ponctuation : attendra, au mieux, 50 ans | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Dès l’instant où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a posé le pied sur la surface de la lune, ce geste a, partout dans le monde, inspiré l’admiration, la fierté et l’émerveillement. Notre journal a affirmé qu’« À partir de ce jour, l’homme peut aller absolument où il veut dans l’univers, quel que soit le lieu où son esprit le porte et où son ingéniosité le pousse… jusqu’aux planètes qu’il est certain d’atteindre dans un avenir proche, voire très proche ». Mais en fait, non. Le fameux alunissage fut une aberration, un objectif moins atteint comme une fin en soi que pour illustrer à la face du monde les capacités extraordinaires de l’Amérique. Cette performance, une fois réalisée, ne nécessitait pas d’être réitérée. Seules 571 personnes ont été mises sur orbite ; et depuis 1972, personne ne s’est aventuré dans l’espace sur une distance plus grande qu’entre Des Moines et Chicago. Les 50 prochaines années promettent pourtant d’être bien différentes. La baisse des coûts, de nouvelles technologies, les ambitions affichées par la Chine et l’Inde, de même qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs annoncent une toute nouvelle ère de développement spatial. Cette évolution se traduira certainement par une nouvelle forme de tourisme pour quelques riches et de meilleurs réseaux de communication pour tout le monde ; à long terme, une telle dynamique pourrait déboucher sur l’exploitation minière, voire le transport de masse. L’espace deviendra toujours davantage une sorte d’extension de la terre, une arène pour les entreprises et les particuliers, et pas seulement pour les gouvernements. Cependant, pour que cette promesse se réalise, le monde doit encore créer un arsenal juridique pour régir les cieux, en temps de paix comme, le cas échéant, en temps de guerre. Jusqu’à présent, le développement de l’espace s’est attaché à faciliter des activités telles que les télécommunications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Maintenant deux paramètres sont en train de changer. Premièrement, le changement de paradigme géopolitique donne une nouvelle impulsion pour envoyer des êtres humains au-delà de l'orbite terrestre basse. La Chine compte envoyer des astronautes sur la lune d’ici à 2035. L’administration du président Donald Trump insiste pour que les États-Unis y retournent d’ici à 2024. Du fait de la baisse des coûts, cette ambition est un peu plus accessible qu’auparavant. Apollo a coûté en son temps des centaines de milliards de dollars (en équivalent actuel). À présent, le prix du billet équivaut à des dizaines de milliards de dollars. [ … ] C’est une erreur de promouvoir l’espace comme un Far West idéalisé, une frontière anarchique où l’humanité puisse se libérer de ses entraves et reprendre en main sa destinée. Pour que l’espace puisse remplir ses promesses, la bonne gouvernance est plus que jamais nécessaire. À une époque où, au niveau mondial, les États n’arrivent pas à s’entendre sur les règles commerciales par voie terrestre relatives à l’acier ou au soja, cela peut paraître beaucoup demander. Et pourtant, sans bonne gouvernance ni cadre réglementaire, le potentiel de tout ce qui est situé au-delà de la planète terre devra, dans le meilleur des cas, attendre encore 50 ans pour être réalisé. Dans le pire des cas, la question de l’espace pourrait se surajouter aux problèmes de la terre. | Entry #27386 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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a posé | Inconsistencies J'ai l'impression que le passé composé ne convient pas tout à fait. J'utiliserais un imparfait ou un passé simple. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
quel que soit le lieu où son esprit le porte et où son ingéniosité le pousse | Other lourdeur | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 jusqu’aux planètes qu’il est certain d’atteindre dans un avenir proche, voire très proche | Mistranslations Il manque un verbe à la principale. Cette phrase n'est pas la suite de la phrase d'avant. Il y a tout un paragraphe entre les deux. | Cyril Tollari | |
Mais en fait | Other Mauvais registre, langage parlé | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Other Il existe de meilleures traductions que cet anglicisme. | Cyril Tollari | |
sur une distance plus grande | Omission much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
toute nouvelle ère | Mistranslations | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
une nouvelle forme de | Other overtranslation | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
| Other Calque. On parle de "gouvernement". Mais il est vrai que les médias en abusent aussi... | Gilles Wandel | |
Apollo a coûté en son temps | Punctuation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
-1 1 équivaut | Other lourdeur stylistique : répétition de "équivalent" et "équivaut" | Gilles Wandel | |
frontière anarchique | Other Trop littéral | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
+1 bonne gouvernance ni cadre réglementaire | Mistranslations without it (ie governance). Overtranslation | Cyril Tollari | |
| Il y a 50 ans, quand Neil Armstrong à poser le pied sur la surface de la lune, il a provoqué l’admiration, le fierté et l’émerveillement partout dans le monde. Ce journal expliquait que « l’Homme, à partir de ce jour, peut aller où il veut dans l’univers, son esprit veut et son génie réussi… l’Homme est désormais sûr d’aller, plutôt tôt que tard, sur les planètes ». Mais ce n’est pas le cas. L’alunissage était une aberration, un but atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de prouver les extraordinaires compétences des Etats-Unis. Une fois réalisé, pas besoin d’y retourner. Seules 571 personnes ont été en orbite et, depuis 1972, personne ne s’est aventuré plus loin dans l’espace que Des Moines ne l’est de Chicago. Les 50 prochaines années seront différentes. La baisse des prix, les nouvelles technologies, les ambitions de la Chine et de l’Inde, et une toute nouvelle génération d’entrepreneurs, promettent l’âge d’or de la conquête de l’espace. Cela inclura certainement, pour les riches, du tourisme et pour tous, de meilleurs réseaux de communication. Sur le long terme, cela inclura surement l’exploitation des minéraux et le transport de masse. L’espace deviendra une extension de la Terre, un terrain de jeu, plus seulement pour les gouvernements, mais aussi pour les entreprises et les particuliers. Mais pour tenir ces promesses, le monde doit inventer un système de lois pour régir le ciel, à la fois en temps de paix et, si cela doit arriver, en temps de guerre. La conquête si lointaine de l’espace s’est concentrée sur la facilitation de l’activité ici-bas, principalement sur les satellites de communication pour la diffusion et la navigation. De nos jours, deux aspects sont en train de changer. D’abord, la géopolitique alimente une nouvelle poussée pour envoyer l’Homme au-delà des limites de l’orbite terrestre basse. La chine prévoit d’envoyer des hommes sur la Lune avant 2035. L’administration du président Donald Trump veut que les Américains y reviennent avant 2024. La baisse des prix rend cette démonstration de compétences plus abordable que jamais. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en monnaie actuelle). Aujourd’hui, le prix du billet pour l’espace est à des dizaines de milliards de dollars. […] Promouvoir l’espace comme un Far West romancé, une frontière anarchique dans laquelle l’humanité peut jeter ses chaînes et redécouvrir son destin est une erreur. Pour que l’espace remplisse ses promesses, il faut créer une gouvernance. Dans une époque où le monde n’est pas capable de s’entendre sur les règles du commerce terrestre de l’acier et du soja, cela semble être beaucoup demander. Mais mis à part ça, le potentiel de tous ces mensonges de par-delà la Terre, attendront au moins 50 ans de plus pour être accomplis. Au pire, l’espace pourrait s’ajouter aux problèmes existants de la Terre. | Entry #27892 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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-1 +1 1 l’Homme, à partir de ce jour, peut aller où il veut dans l’univers, son esprit veut et son génie réussi… | Mistranslations | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 +1 2 l’Homme est désormais sûr d’aller, plutôt tôt que tard, sur les planètes | Syntax | Nathalie Le Doeuff | |
-1 1 Une fois réalisé, pas besoin d’y retourner | Inconsistencies | Gilles Wandel | |
-1 +1 1 promettent l’âge d’or de la conquête de l’espace. | Mistranslations It might flow well but it is a mistranslation | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 Cela inclura certainement, pour les riches, du tourisme et pour tous, | Syntax | Gilles Wandel | |
| Mistranslations Calque. D'autant plus, là où l'anglais parle de mass, le français utilise collectif et non pas de masse qui fait référence à la métallurgie ou encore au mouvement de la mer | Gladis Audi, DipTrans | |
terrain de jeu, | Mistranslations Rend mal le terme "arena". | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
-1 +1 pour tenir ces promesses, le monde | Mistranslations Ce n'est pas le monde qui doit tenir ses promesses | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 +1 La conquête si lointaine de l’espace s’est concentrée sur la facilitation de l’activité ici-bas, principalement sur les satellites de communication pour la diffusion et la navigation. | Mistranslations | Jean Charles CODINA | |
satellites de communication | Mistranslations "transmissions par satellite". | Thierry Bourguet No agrees/disagrees | |
-1 +1 2 hommes | Inconsistencies Vous écrivez parfois "homme" avec majuscule et parfois sans. Il faut rester cohérent | Gilles Wandel | |
| Other calque sur l'anglais. On parle de gouvernement | Gilles Wandel | |
dans laquelle l’humanité peut jeter ses chaînes et redécouvrir son destin est une erreur. | Mistranslations | Jean Charles CODINA No agrees/disagrees | |
cela semble être beaucoup demander. | Other style | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
-1 +1 der. Mais mis à part ça, le potentiel de tous ces mensonges de par-delà la Terre, attendront au moins 50 ans de plus pour être accomplis. Au pire, l’espace pourrait s’ajouter aux p | Mistranslations | Gladis Audi, DipTrans | |
-1 +1 Mais mis à part ça, le potentiel de tous ces mensonges de par-delà la Terre, attendront au moins 50 ans de plus pour être accomplis. | Mistranslations | Jean Charles CODINA | |
| Le moment où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a posé le pied sur la surface de la Lune a inspiré la révérence, la fierté, et le merveilleux dans le monde entier. Ce journal a affirmé que «l’homme, à partir de ce jour, peut aller partout où dans l’univers que son esprit lègue et que son ingéniosité imagine . . . aux planètes, plus tôt que tard, l’homme est maintenant certain d’y aller. » Mais non. L’alunissage était une aberration, un but atteint qui n’était pas comme une fin en soi, mais comme un moyen pour indiquer les capacités extraordinaires d’Amérique. Une fois que ce point-là était fait, on ne devait pas le refaire. On n’a mis que 571 personnes en orbite. Et depuis 1972 personne ne s’est aventurée beaucoup plus loin dans l’espace que la distance entre Des Moines et Chicago. Les prochaines 50 années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes, et une nouvelle génération d’entrepreneurs promet une ère audacieuse du développement spatial. Il y faudra assurément le tourisme pour les riches et les meilleurs réseaux de communication pour tous ; à long terme, cela peut impliquer l’exploitation minière et même le transport de masse. L’espace deviendra de plus en plus un profil d’un prolongement de la Terre ̶ un domaine pour les entreprises et les particuliers, pas seulement pour les gouvernements. Cependant, pour honorer cette promesse, le monde doit créer un système de lois capable de gouverner les cieux ̶ à la fois en temps de paix et, si le cas se présente, en temps de guerre. Jusqu’ à présent, le développement spatial s'est focalisé sur la facilitation de l’activité au-dessous ̶ surtout les communications par satellite pour la télédiffusion et la navigation. Maintenant deux choses sont en trainer de changer. D’abord, la géopolitique ravive un nouvel effort pour envoyer les êtres humains au-delà des bas-fonds de l’orbite terrestre basse. La Chine envisage d’envoyer les gens sur la Lune d’ici la fin de 2035. L’administration de Président Donald Trump souhaite que les Américains y retournent d’ici la fin de 2024. La baisse des coûts rend ce spectacle plus abordable que jamais. La mission Apollo aurait coûté des centaines de milliards de dollars (de l’argent d’aujourd’hui). Et on paiera des dizaines de milliards de dollars pour le prix d’un ticket. [ … ] C’est une erreur de promouvoir l’espace comme un Far West romancé, une frontière anarchique où l’humanité peut se débarrasser de ses chaînes et redécouvrir son destin. Pour que l’espace puisse remplir sa promesse, la gouvernance est nécessaire. Au moment où le monde ne peut pas s’accorder sur les règles pour le commerce terrestre en ce qui concerne des barres en acier et le soja, la gouvernance peut sembler comme une demande difficile. Mais sans la gouvernance, le potentiel de tout ce qui se situe au-delà la Terre, au mieux, attendra encore 50 ans pour l’accomplissement de la promesse. Au pire, l’espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #28066 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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Le moment où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a posé le pied sur | Other Le verbe fouler aurait permis de gagner en concision | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
+2 peut aller partout où dans l’univers que son esprit lègue et que son ingéniosité imagine | Mistranslations | BDELATTRE | |
+1 peut aller partout où dans l’univers que son esprit lègue et que son ingéniosité imagine | Syntax | Gladis Audi, DipTrans | |
+1 1 aux | Other "aller aux planètes" : Problème de choix des termes et de construction de phrase. | Gilles Wandel | |
promet | Grammar errors au pluriel : "promettent" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+3 un profil d’un prolongement de la Terre | Inconsistencies | BDELATTRE | |
̶ | Spelling espaces autour de la barre horizontale | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
capable de gouverner | Other Ne se dit pas. Plutôt "régissant" | Elodie Bonnafous No agrees/disagrees | |
̶ | Spelling espaces autour de la barre horizontale | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
̶ | Spelling espaces autour de la barre horizontale | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Other Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
| Spelling pas de majuscule à "président" dans ce cas-ci | Gilles Wandel | |
+1 1 spectacle | Mistranslations Il y a en effet une idée de spectacle, mais dans le sens d'une "mise en scène" pour impressionner. On ne le comprend pas de cette façon dans votre phrase. | Gilles Wandel | |
+1 1 Et on paiera des dizaines de milliards de dollars pour le prix d’un ticket. | Grammar errors we're talking about today, we're in the present tense... | Jean Charles CODINA | |
| Il y a 50 ans, à l’instant même où Neil Armstrong posait son pied sur la surface de la Lune partout dans le monde s’est déclenchée une vague d’admiration, d’émerveillement et de fierté. Cette même publication a éditorialisé “l’humanité, depuis ce jour même, peut voyager n’importe où dans l’univers où le voudront sa volonté et son esprit, et qui puisse être conçu par son ingéniosité… sur les planètes, plus tôt que tard, maintenant l’humanité est certaine d’y aller.” Hélas, non. L’atterrissage de l’homme sur la Lune a été une aberration, un objectif accompli non pas comme une finalité en soi mais comme un moyen de mettre en évidence l’énorme potentiel et les capacités des États-Unis d’Amérique. Une fois démontrées – CQFD ; il n’y avait aucune raison pour insister. Uniquement 571 personnes ont été en orbite; et depuis 1972 personne n’est allé plus loin dans l’espace que la distance à parcourir de Des Moines à Chicago. Les perspectives pour les prochains 50 ans sont très différentes. L’abaissement progressif des coûts, le progrès technologique, les ambitions manifestes de la Chine et de l’Inde, et une nouvelle génération d’entrepreneurs impliquent un renouvellement des ambitions liées à l’espace. Cela impliquera certainement le développement d’activités liées au tourisme pour les plus riches, et des meilleurs réseaux de communication pour tous ; à long terme cela pourrait impliquer également l’exploitation de minerais ou même le développement des moyens de transport de masse. L’espace deviendra de plus en plus une extension de la Terre elle-même — un nouveau champ de bataille où aura lieu la confrontation entre des entreprises privées aussi bien que des individus particuliers, et pas seulement les gouvernements. Mais pour libérer la promesse de tout ce potentiel sous-jacent le monde a besoin de créer un système pour légiférer le ciel — tous deux, en temps de paix, et si cela s’avère nécessaire, également en cas de guerre. Jusqu’à aujourd’hui, le développement de l’activité humaine dans l’espace a été principalement orientée à rendre plus facile la vie sur terre — principalement au moyen de communications par satellite aussi bien pour la radiodiffusion que pour la navigation. Mais au jour présent il y a deux facteurs qui sembleraient être en train de faire évoluer les choses. D’abord, les conditionnements géopolitiques qui sembleraient en train d’encourager et de donner du renouveau à l’idée d’envoyer des êtres humains au-delà de l’orbite terrestre. La Chine prétend faire atterrir une mission habitée sur la lune aux environs de 2035. L’Administration du Président Donald Trump veut que l’Amérique retourne sur la lune pour l’an 2024. L’abaissement progressif des coûts rend ce défi et l’exercice de fierté subséquent plus abordables que jamais. Le programme spatial Apollo a eu un coût de plusieurs centaines de milliards de dollars (à la valeur actuelle de l’argent), alors qu’au jour présent quelques dizaines de milliards feraient l’affaire. [ … ] C’est une idée erronée de promouvoir un concept de l’espace comme une espèce de Far West sauvage romanesque, comme s’il s’agissait d’un territoire frontalier archaïque où l’humanité pourrait briser ses fers et s’en libérer pour se redécouvrir un destin. Pour que l’espace puisse libérer le potentiel promis il s’avère nécessaire de l’administrer et de le gouverner. À un moment historique où l’humanité semblerait ne pas pouvoir s’accorder sur les règles à appliquer au commerce que ce soit de barres d’acier ou du soja dans ce bas monde, cela peut sembler une tâche difficile. Mais sans cette entente nécessaire, il est fort possible que l’on ait encore à attendre encore au moins 50 ans pour pouvoir libérer le potentiel de tout ce qui se trouve en dehors de la terre. Et dans le pire des scénarios possible, l’espace sera un problème supplémentaire parmi tous ceux pour lesquels on est tenus de trouver des solutions sur la Terre. | Entry #27442 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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partout | Punctuation virgule après "Lune" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
éditorialisé | Mistranslations il n'est pas question d'éditorial dans le texte source | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
“ | Other utilisation des guillemets français | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
où | Other répétition du "où" et lourdeur de phrase | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
volonté | Other La volonté qui veut ? Redondance. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
et qui puisse être conçu par son ingéniosité | Mistranslations | BDELATTRE No agrees/disagrees | |
qui | Grammar errors A quoi se rapporte le "qui" ? | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
maintenant | Syntax l'humanité est maintenant certaine (ordre des mots) | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Hélas | Mistranslations Il n'y a pas d'idée de regret dans le texte source | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
finalité en soi | Other On parle de "fin en soi" et non de "finalité en soi" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
’énorme potentiel et les capacités | Other un seul substantif suffirait pour traduire "capabilities" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
CQFD | Other Langage mathématique ou parlé. Lourd dans un article médiatique. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
et depuis 1972 personne | Punctuation il faudrait ponctuer par une ou deux virgules | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
plus loin | Mistranslations much farther | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
prochains 50 ans | Other 50 prochaines années | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Cela impliquera | Other Lourdeur. Répétition du verbe "impliquer" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
liées au tourisme | Other Lourdeur. "activités touristiques" ou "tourisme" serait plus léger | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
cela pourrait impliquer | Other Nouvelle répétition du verbe "impliquer", et de "cela" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
où aura lieu la confrontation entre des entreprises privées aussi bien que des individus particuliers | Other Lourdeur. "...où se confronteront..." raccourcirait la phrase. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
libérer la promesse | Other Libérer une promesse ? | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
conditionnements | Other voir définition de "conditionnement" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
qui sembleraient en train d’encourager et de donner du renouveau à l’idée d’envoyer | Other très lourd | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 donner du renouveau à l’idée | Inconsistencies | BDELATTRE | |
l’orbite terrestre | Mistranslations low-Earth orbit | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
aux environs | Mistranslations Vague. "Aux environs" pourrait signifier "un peu après 2035". Or, la Chine prévoit d'y aller d'ici 2035. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Administration | Other Calque de l'anglais (il s'agit du gouvernement). De plus, la majuscule est de trop. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Président | Spelling pas de majuscule à "président" dans ce cas | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
exercice de fierté | Other choix de l'expression | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
Le programme spatial Apollo a eu un coût de plusieurs centaines de milliards de dollars (à la valeur actuelle de l’argent), alors qu’au jour présent quelques dizaines de milliards feraient l’affaire. | Mistranslations | Jean Charles CODINA No agrees/disagrees | |
argent | Other prête à confusion : on dirait qu'il s'agit du métal et non de la monnaie | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
feraient l’affaire | Mistranslations | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
C’est une idée erronée de promouvoir un concept de l’espace comme une espèce de | Other lourdeur | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 comme s’il s’agissait d’un territoire frontalier archaïque où l’humanité pourrait briser ses fers et s’en libérer pour se redécouvrir un destin. | Mistranslations | Jean Charles CODINA | |
À un moment historique | Mistranslations | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
que ce soit | Other superflu et lourd | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
parmi tous ceux pour lesquels on est tenus de trouver des solutions | Other Long et lourd. Ajout. | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Le moment où, il y'a 50 ans, Neil Armstrong a planté son pied à la surface de la Lune a inspiré la crainte, la fierté et l'émerveillement à travers le monde. Ce journal a fait valoir que "l'homme, à partir de ce jour, peut aller n'importe où dans l'univers que son esprit veut et son ingéniosité parvient... aux planètes plutôt que tard, l'homme maintenant est certain d'aller." Mais non. L'atterrissage sur la lune était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de signaler les capacités extraordinaires de l'Amérique. Ce point, une fois fait, ne nécessite pas de refaire. Seulement 571 personnes ont été en orbite; et depuis 1972 personne ne s'est aventuré beaucoup plus loin dans l'espace que Des Moines est de Chicago. Les 50 années prochaines seront très différentes. Baisse des couts, nouvelles technologies, ambitions chinoises et indiennes et une nouvelle génération d'entrepreneurs promettent une ère audacieuse de développement spatial. Cela impliquera presque certainement le tourisme pour le réseau de communications riche et meilleur pour tous; à long terme cela pourrait impliquer une exploitation minière et même transportation de masse. L'espace deviendra de plus en plus comme une extension de la Terre-une arène pour les entreprises et les particuliers, pas seulement les gouvernements. Mais pour que cette promesse soit tenue le monde doit créer un système de loi pour gouverner les cieux-à la fois en temps de paix et, si cela devait arriver, en temps de guerre. Jusqu'à présent, le développement de l'espace a été axé sur la facilitation de l'activité en aval-principalement les communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Maintenant, deux choses changent. Tout d'abord, la géopolitique alimente une nouvelle poussée pour envoyer les humains au-delà des eaux peu profonde de l'orbite loi-Terre. La Chine prévoit d'atterrir sur la Lune d'ici 2035. L'administration du président Donald Trump veut que les Américains soient de retour d'ici 2024. La baisse des coûts rend cette exposition plus abordable qu'auparavant. Apollo coûte des centaines de milliards de dollars (en argent d'aujourd'hui). Maintenant des dizaines de milliards sont le prix du billet. C'est une erreur de promouvoir l'espace comme un Far West romantique, une frontière anarchique où l'humanité peut se débarrasser de ses chaînes et redécouvrir sa destinée. Pour que l'espace tienne sa promesse la gouvernance est nécessaire. A une époque où le monde ne parvient pas à s'entendre sur des règles pour le commerce terrestre des barres d'acier et du soja, ce qui peut sembler une grande question. Mais sans ça, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la terre attendra au mieux 50 ans pour être réalisé. Au pire, l'espace pourrait aggraver les problèmes de la terre. | Entry #27923 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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-1 +2 1 planté | Other a posé son pied. on ne dit pas planter son pied | Elodie Bonnafous | |
" | Other choix des guillemets français. Ne pas oublier l'espace après l'ouverture et l'espace avant la fermeture | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+2 aux planètes plutôt que tard | Grammar errors | BDELATTRE | |
L'atterrissage sur la lune | Syntax Robert & Collins - Moon landing est un alunissage | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
Ce point, une fois fait | Other trop littéral | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
ne nécessite pas de refaire | Other mauvaise formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
années prochaine | Syntax prochaines années | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
années prochaine | Other Cela ne se dit pas comme ca. Le traducteur n'est pas de langue maternelle francaise. | Elodie Bonnafous No agrees/disagrees | |
le tourisme pour le réseau de communications riche et meilleur pour tous | Mistranslations phrase incompréhensible | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 le réseau de communications riche et meilleur pour tous; | Mistranslations | Nathalie Le Doeuff | |
+2 1 et même transportation de masse | Omission | BDELATTRE | |
- | Other espace avant et après la barre horizontale (plus longue que le trait d'union) | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
soit tenue le monde | Punctuation virgule | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
- | Other espace avant et après la barre horizontale (et plus longue que le trait d'union) | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
l'orbite loi-Terre | Mistranslations ??? | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
administration | Other calque sur l'anglais. On parle de gouvernement | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
soient de retour | Other Y soient de retour | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 1 Maintenant des dizaines de milliards sont le prix du billet. | Mistranslations | Jean Charles CODINA | |
-1 1 peut se débarrasser de ses chaînes et redécouvrir sa destinée. | Mistranslations | Jean Charles CODINA | |
+2 1 ce qui peut sembler une grande question | Mistranslations | BDELATTRE | |
| Le moment où, il y a 50 ans, Neil Armstrong a planté son pied à la surface de la Lune a inspiré la crainte, la fierté et l'émerveillement à travers le monde. Ce journal a fait valoir que "l'homme, à partir de ce jour, peut aller où bon lui semble dans l'univers et son ingéniosité s'installe ... aux planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'aller". Mais non. L'atterrissage sur la Lune était une aberration, un objectif atteint non pas comme une fin en soi mais comme un moyen de signaler les capacités extraordinaires de l'Amérique. Ce point, une fois fait, ne nécessitait aucune refonte. Seulement 571 personnes sont en orbite; et depuis 1972, personne ne s'est aventuré beaucoup plus loin dans l'espace que Des Moines de Chicago. Les 50 prochaines années seront très différentes. La baisse des coûts, les nouvelles technologies, les ambitions chinoises et indiennes et une nouvelle génération d'entrepreneurs promettent une ère audacieuse de développement spatial. Cela impliquera presque certainement le tourisme pour les réseaux de communication riches et meilleurs pour tous; à long terme, cela pourrait impliquer l'exploitation minière et même le transport de masse. L'espace deviendra de plus en plus une extension de la Terre, une arène pour les entreprises et les particuliers, pas seulement pour les gouvernements. Mais pour que cette promesse soit tenue, le monde doit créer un système de lois régissant les cieux - à la fois en temps de paix et, si cela devait arriver, en temps de guerre. Jusqu'à présent, le développement de l'espace s'est concentré sur la facilitation de l'activité en aval, principalement les communications par satellite pour la radiodiffusion et la navigation. Maintenant, deux choses changent. Premièrement, la géopolitique alimente une nouvelle poussée pour envoyer les humains au-delà des eaux peu profondes de l'orbite terrestre basse. La Chine prévoit d'atterrir sur la Lune d'ici 2035. L'administration du président Donald Trump veut que les Américains soient de retour d'ici 2024. La baisse des coûts rend cette exposition plus abordable qu'auparavant. Apollo a coûté des centaines de milliards de dollars (en argent d'aujourd'hui). Maintenant, des dizaines de milliards sont le prix du billet. […] C'est une erreur de promouvoir l'espace comme un Far West romantique, une frontière anarchique où l'humanité peut se débarrasser de ses chaînes et redécouvrir son destin. Pour que l'espace tienne sa promesse, la gouvernance est nécessaire. À une époque où le monde ne parvient pas à s'entendre sur des règles pour le commerce terrestre des barres d'acier et du soja, ce qui peut sembler une grande question. Mais sans cela, le potentiel de tout ce qui se trouve au-delà de la Terre attendra au mieux 50 ans pour être réalisé. Au pire, l'espace pourrait aggraver les problèmes de la Terre. | Entry #28159 — Discuss 0 — Variant: Not specifiednone
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" | Other choix des guillemets français et espace après ceux-ci | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+2 1 ux planètes, tôt ou tard, l'homme est maintenant certain d'aller" | Syntax | Nathalie Le Doeuff | |
Ce point, une fois fait | Other calque sur l'anglais | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 1 personne ne s'est aventuré beaucoup plus loin dans l'espace que Des Moines de Chicago | Mistranslations | BDELATTRE | |
+1 t le tourisme pour les réseaux de communication riches et meilleurs pour tous; | Mistranslations | Gladis Audi, DipTrans | |
+2 le tourisme pour les réseaux de communication riches et meilleurs pour tous; | Mistranslations | Nathalie Le Doeuff | |
à la fois en temps de paix et, si cela devait arriver | Syntax à la fois... et si cela devait arriver | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
pour | Syntax « pour » se rapporte à un verbe (et donc introduit un complément circonstanciel) ; « visant à » doit être précédé d’un substantif ; il introduit un complément du nom. | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
eaux peu profondes de l'orbite terrestre | Mistranslations makes no sense | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
| Mistranslations Calque sur l'anglais. On parle de gouvernement. | Gilles Wandel | |
soient | Other Oubli. Qu'ils soient de retour où ? ...que les Américains Y soient de retour d'ici 2024 | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
en argent d'aujourd'hui | Other choix des termes | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
prix du billet | Other trop littéral | Cyril Tollari No agrees/disagrees | |
sembler une grande question | Other choix des termes | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Le jour où Neil Armstrong posa un pied sur le sol lunaire, il y a 50 ans de cela, suscita admiration, fierté et émerveillement aux quatre coins de la planète. Il y eut ce journal qui assurait que "à partir de ce jour, l'homme sera capable d'atteindre n'importe quel recoin de l'univers, aussi loin que son esprit voudra et que son ingéniosité pourra...jusqu'aux planètes que l'homme est désormais certain de conquérir, et plus vite qu'on ne le pense." Et bien non. L'alunissage ne fut qu'une aberration, un objectif atteint non pas comme un but en soi mais bien comme un moyen de démontrer l'étendue de la puissance de l'Amérique. Depuis, nul besoin de renouveler l'exploit. Seul une poignée de 571 personnes se sont aventurées en orbite. Qui plus est, personne depuis 1972 ne s'est risqué à parcourir une distance dans l'espace qui dépasse celle qui sépare Des Moines de Chicago. Les 50 prochaines années auront une toute autre histoire à raconter. Baisse des coûts, nouvelles technologies, aspirations chinoises et indiennes ainsi qu'une nouvelle génération d'entrepreneurs présagent un nouvel age d'or du déploiement spatial, ce qui impliquera forcément le tourisme pour les riches mais aussi des réseaux de communication plus performants pour tous. A la longue cela pourrait même impliquer l'exploitation minière et jusqu'au transport de masse. Plus que jamais l'espace prendra des airs de prolongement de la Terre, un territoire qui, loin d'être l'apanage des gouvernements, accueillera aussi bien des entreprises que des particuliers. Cependant, pour qu'un tel présage se réalise, notre monde devra mettre en place un système de lois capables de régir le firmament, aussi bien en temps de paix que, si cela s'avérait nécessaire, de guerre. Jusque là le développement de l'espace s'est focalisé principalement sur les moyens de faciliter des activités bassement terrestres - telle la communication par satellite pour transmettre et naviguer. A présent, deux changements sont en train de s'opérer. Tout d'abord, la géopolitique tend à promouvoir les voyages qui propulsent les hommes au delà de la surface de l'orbite terrestre basse. La Chine prévoit de décrocher la Lune d'ici 2035. L'administration du Président Donald Trump souhaite que les américains y retournent avant 2024. Une telle surenchère est devenue possible grâce à la baisse des coûts. Apollo occasionna une dépense s'élevant à des centaines de milliards de dollars (convertis en monnaie d'aujourd'hui) alors que de nos jours le coût du billet ne s'élève plus qu'à quelques dizaines de milliards. [ ... ] C'est une belle erreur de promouvoir l'espace comme une version romancée de la conquête de l'Ouest, comme une frontière anarchique permettant à l'humanité de se défaire de ses chaines et de redécouvrir son destin. Pour tenir ses promesses, l'espace nécessite une gouvernance. A une époque où le monde semble avoir du mal a se tenir aux règles régissant le commerce sur Terre, qu'il s'agisse de barres d'acier ou de graines de soja, cela ressemble à une quête de l'impossible. Mais sans cela, il faudra patienter, dans le meilleur des cas, pendant un autre demi-siècle pour voir se réaliser tout le potentiel de ce qui s'étend au delà de la Terre. Voire, dans le pire des cas, l'espace deviendrait un problème de plus à résoudre pour la Terre. | Entry #27956 — Discuss 0 — Variant: Standard-Francefranfra
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" | Other utilisation des guillemets français | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
jusqu'aux planètes que l'homme est désormais certain de conquérir, et plus vite qu'on ne le pense | Syntax Lourdeur, complexité et verbosité | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
. | Punctuation Le point devrait être a l'extérieur des guillemets | Gladis Audi, DipTrans No agrees/disagrees | |
Plus que jamais | Punctuation virgule | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
prendra des airs de prolongement de la Terre | Other formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
transmettre | Mistranslations transmettre quoi ? | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
tend à promouvoir les voyages qui propulsent | Other formulation | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
| Mistranslations ne rend pas tout à fait "beyond the shallows" | Gilles Wandel | |
C'est une belle erreur de promouvoir l'espace comme une version romancée de la conquête de l'Ouest, comme une frontière anarchique | Syntax | Nathalie Le Doeuff No agrees/disagrees | |
comme | Other superflu et répétitif | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
chaines | Spelling chaînes avec accent circonflexe | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
quête de l'impossible | Mistranslations trop fort pour traduire "a big ask" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
+1 Mais sans cela, il faudra patienter, dans le meilleur des cas, pendant un autre demi-siècle pour voir se réaliser tout le potentiel de ce qui s'étend au delà de la Terre | Syntax | Nathalie Le Doeuff | |
Voire | Other Je n'ai jamais vu une phrase commencer par "voire" | Gilles Wandel No agrees/disagrees | |
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