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Source text - Spanish El mundo en el que viviremos en la segunda década del siglo 21 y las siguientes, alberga la sociedad que, imperativamente, deberá poner orden al caótico desorden mundial, o someterse a las catastróficas consecuencias de su fracaso.
En nuestro tiempo convergen por primera vez diversas crisis cada una de las cuales tiene potencialmente la capacidad de conducir en poco tiempo a una catástrofe definitiva, y cuyo encadenamiento multiplica exponencialmente el riesgo de colapso sistémico de la civilización humana. Me refiero en primer lugar a la amenaza del botón nuclear. Su riesgo no ha disminuido desde los años 1960, y persiste con la nueva retórica del populismo. En segundo lugar, el frágil y enorme castillo de naipes de la deuda financiera que es, cada vez más, extremadamente sensible a las inestabilidades de cualquier pequeño país.
En tercer lugar, el irreversible cambio climático, que ya afecta nuestras vidas pero cuyas consecuencias más agudas empezarán a sentirse en pocas décadas, afectando drásticamente a miles de millones de personas y al orden mundial. La cuarta crisis sistémica es la crisis de las desigualdades sin precedente, que llevan a la acumulación de los recursos y del poder planetario en muy pocas manos . Esta concentración extrema ha repercutido en la regresión de los Estados del Bienestar de las últimas décadas. Además, este proceso se superpone a la persistencia de las desigualdades geográficas entre regiones ricas y pobres del mundo, fruto de cinco siglos de explotación colonial y neocolonial con consecuencias como subdesarrollo, migraciones y conflictos armados.
Una última crisis que culmina las anteriores es la regresión de los sistemas representativos y el ascenso de los populismos desde 2016 (Trump, Duterte, Yogi Adytianath, victoria del Brexit, ultraderecha europea…). Un escenario alarmante que puede recordar a la Europa de los años 1930. Vivimos en una sociedad que no es capaz de frenar el “asesinato programado” de su población, en palabras de Jean Ziegler. Frente a la multicrisis la humanidad todavía no dispone de pistas o alternativas políticas de organización de lo global, porque la cuestión de un reparto justo del poder, como premisa para un reparto justo de los recursos y de coexistencia con la biosfera, que concierne a la vez el problema de la política en sociedades interculturales de masas, y el problema de la naturaleza de la democracia, no ha sido nunca abordadas, conjuntamente, en el marco de una comunidad humana tan grande, con herramientas que respondan a la especificidad del desafío que supone.
En el marco de esta transición política posible, debemos situarnos todavía en una etapa de lluvia de ideas. No para inventar modelos dogmáticos o doctrinas inamovibles, tampoco para quedarse en la sola discusión intelectual, ni para esperar una movilización mundial en el corto plazo, sino para generar debates sociales amplios. Este artículo presenta una hipótesis de trabajo sobre escalabilidad, profundidad democrática, arquitectura institucional, organización de la política en red, y otros aspectos, que me gustaría someter a la crítica de las personas que lo leerán. El objetivo es contribuir a abrir los imaginarios de la política del mañana. La intención es multiplicar los elementos de debate sobre las gobernanzas mundiales posibles.
El trabajo se divide en cuatro partes. La primera parte describe los valores, principios o atributos que fundamentan el nuevo sistema. Una segunda parte expone el funcionamiento del modelo con su propio circuito de toma de decisiones y su ciclo de vida de las políticas públicas. Un tercer apartado amplia algunos argumentos entorno a los problemas paralelos del capitalismo y de la identidad. Un último capítulo se pregunta sobre las estrategias de emancipación ciudadana planetaria para avanzar hacia una gobernanza democrática.
Translation - French La seconde décennie du XXIe siècle sera celle d’une société qui devra impérativement mettre de l'ordre au chaotique désordre mondial si elle ne veut pas avoir à souffrir des conséquences catastrophiques de sa propre faillite.
Nous sommes à une époque où pour la première fois convergent plusieurs crises, toutes susceptibles de mener en très peu de temps à une catastrophe irréversible, et dont l'enchaînement multiplie de façon exponentielle le risque d'un effondrement systémique de la civilisation humaine.
Je pense ici tout d'abord à la menace nucléaire qui n'a pas diminué depuis les années 1960 et persiste à travers la nouvelle rhétorique populiste. Ensuite, il y a la dette mondiale, cet énorme et fragile château de cartes extrêmement sensible à l’instabilité des pays même les plus petits.
Troisièmement, le changement climatique irréversible qui déjà affecte nos vies mais dont les effets les plus graves commenceront à se faire sentir dans seulement quelques décennies, frappant de plein fouet des milliards de personnes et déstabilisant l'ordre mondial.
La quatrième crise systémique est celle des inégalités sans précédent, qui se traduisent par une concentration des richesses et du pouvoir planétaire entre quelques mains seulement . Une telle concentration a entraîné un recul des États providence ces dernières décennies. Et à cette situation s'ajoute la persistance des inégalités géographiques entre les régions riches et les régions pauvres, fruit de cinq siècles d'exploitation coloniale et néocoloniale avec des conséquences tels que le sous-développement, les migrations et les conflits armés.
Une dernière crise, plus grave encore que les précédentes, est celle du recul des systèmes représentatifs et de la montée des populismes depuis 2016 (Trump, Duterte, Yogi Adytianath, victoire du Brexit, extrême droite européenne...). Un scénario alarmant qui n'est pas sans rappeler l'Europe des années 30. Nous vivons dans une société incapable d'éviter "l'assassinat programmé" de sa population, pour reprendre les termes de Jean Ziegler. Face à cette multicrise, l'humanité ne dispose pas encore de pistes ou d'alternatives politiques d'organisation du global. La question d'une répartition juste du pouvoir (comme préalable à une répartition juste des ressources et une cohabitation harmonieuse entre l'homme et la biosphère) n'a jamais été abordée. Or, elle renvoie à la fois au problème de la politique dans des sociétés interculturelles de masse et à celui de la nature de la démocratie. Étant donnée l'ampleur de la communauté humaine concernée, cette question devrait, en outre, être traitée à l'aide d'outils adaptés à la spécificité du défi qu'elle représente.
Dans ce contexte d'une éventuelle transition politique, nous devons commencer par un "remue-méninges" (brainstorming). Non pas pour inventer des modèles dogmatiques ou des doctrines immuables, ni pour se contenter de simples échanges d'idées ou dans l'espoir de susciter une mobilisation mondiale à court terme, mais pour générer de grands débats sociaux. Cet article présente une hypothèse de travail qui porte sur la scalabilité, la profondeur démocratique, l'architecture institutionnelle, l'organisation de la politique en réseau, et d'autres aspects que j'aimerais soumettre à la critique des personnes qui le liront. L'objectif étant de contribuer à nourrir les imaginaires de la politique de demain et faire en sorte de multiplier les éléments du débat sur les modèles de gouvernances mondiales possibles.
Ce travail comprend quatre parties. La première partie décrit les valeurs, les principes ou les caractéristiques qui sous-tendent le nouveau système. Une deuxième partie présente le fonctionnement du modèle avec son propre système décisionnel et ses politiques publiques. Un troisième volet porte sur quelques-uns des problèmes liés au capitalisme et à l'identité. Le dernier chapitre s'interroge sur les stratégies d'émancipation citoyenne planétaire en vue d'une gouvernance démocratique.
English to French: Shrinking Space General field: Other Detailed field: Government / Politics
Source text - English Across the world, in both democratic and non-democratic states, many activists and social justice organizations face an increasingly repressive and securitized environment as well as unprecedented attacks on their legitimacy and security. From the attempts to suppress Black Lives Matter to the assassination of Berta Cáceres, the criminalization of the Boycott, Divestment, Sanctions (BDS) movement to the micro-tyranny of Bangladesh’s new Voluntary
Activities Regulation Act, individual and collective activism is facing a global pushback from states, corporations and the Far Right.
Translation - French Partout dans le monde, au sein d'États démocratiques comme non démocratiques, nombre de militants et d’organisations mobilisées pour la justice sociale doivent faire face à un contexte de plus en plus répressif et sécuritaire, ainsi qu'à des attaques sans précédent menaçant leur légitimité et leur viabilité. Des tentatives d’étouffement du mouvement Black Lives Matter à l'assassinat de Berta Cáceres, en passant par la criminalisation de la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) ou encore la micro-tyrannie de la récente loi sur la Régulation des Activités Bénévoles au Bangladesh, il va sans dire que le militantisme, tant individuel que collectif, se heurte au ressac des États, des entreprises et de l'extrême droite.
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J'ai une formation juridique au départ (maîtrise de droit avec une spécialisation en droit européen et international), suivie d'un master en sociologie des conflits. Après plusieurs années de travail dans le domaine des relations internationales où la traduction faisait partie intégrante de mon quotidien, j’ai décidé d’en faire mon métier à plein temps.
Six années passées à l'étranger m’ont également très tôt sensibilisée à l'importance des langues et à la diversité des cultures. Plus qu’un métier, la traduction est une passion.
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