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French to Spanish: "Odisea de un gramo de Cocaína General field: Social Sciences
Source text - French Jusqu’en 2005, l'arrachage manuel des plants de coca était une pratique marginal : les soldats et policiers des jungla qui croisaient des parcelles au hasard de leurs patrouilles se donnaient parfois la peine d’extirper les pieds un à un mais le procédé, dispendieux, ne plaisait pas aux militaires. « C’est long, difficile et ça ne sert à rien », nous avait confié en 2003 un officier qui s’était écorché les mains plusieurs fois sur les arbustes dans une région amazonienne. « Autant vider un lac avec une bassine. Il faudrait que nous passions notre temps à cela. » Le pouvoir a donc créé de petits bataillons de sous-traitants civils, forts de 2 000 à 8 000 hommes suivant la saison et le budget, qui sont envoyés dans tout le pays pour déterrer la plante illégale. « Ce sont généralement des paysans qui ont besoin de travail, explique l’officier. Vous voulez aller les voir ? »
Un groupe de ces « éradicateurs » travaille en effet à une quinzaine de minutes de vol de Tumaco. L’offre du colonel n’est pas fréquente. Le choix d’exposer ces civils aux mêmes risques que les militaires est souvent décrié. Plus de 250 d’entre eux ont été tués en mission, le plus souvent par la guérilla qui vise leurs escortes, et 85 autres ont été évacués, blessés ou mutilés. Exhibés au début des campagnes d’arrachage, ils ont aujourd’hui la consigne de se taire. Nous profitons de l'invitation du colonel, et nous remontons une dernière fois dans l’hélico.
À l’atterrissage, une troupe de bagnards nous attend en rang face à la clairière, encadrée par les policiers en treillis. Ils ressemblent à une armée en bleu. Tee-shirt et jeans sur des bottes en plastique de la même couleur, ils accrochent leur casquette -bleue- d’une main en résistant, stoïques, au souffle de l’appareil. À peine avons-nous touché le sol que l’un d’eux se détache pour se précipiter vers nous, les bras dressés. « Ne filmez pas ! Pas d’images ! » Le vacarme des rotors nous empêche d’abord de le comprendre, il crie de plus en plus fort en se postant devant nous.
Barbe de trois jours et cheveux mi-longs, il ne cache pas son énervement. Avec l’accent andin du centre de la Colombie, il nous intime de ne pas laisser un seul visage reconnaissable sur nos images. « Il n’y a que ma femme et ma belle-mère qui savent vraiment ce que je fais », explique-t-il. C’est le contremaître du groupe de trente arracheurs, il craint pour la sécurité de tous. Ils sont pour l’instant sous la protection de la police, mais les contrats ne durent que le temps de la mission, deux mois en moyenne. Que se passera-t-il au retour dans le village d’origine, dans le hameau où passent peut-être des guérilleros, si tout le monde sait qu’ils travaillent là-dedans, avec les flics et le gouvernement ? Leur paie n’est pas mirobolante, un peu plus d’un salaire minimum tout juste, et elle ne justifie pas d’augmenter les risques.
Autour de nous, les éradicateurs sont peu loquaces. Quelques-uns nous observent avec un timide intérêt, les autres se reposent en attendant l’ordre de mouvement. Pas de plaisanteries dans les rangs. Un foulard, forcément bleu, coincé sous la casquette pour protéger la nuque du soleil, ajoute à l’anonymat en recouvrant leurs traits. Ouvriers agricoles pour la plupart, souvent venus d’une région de culture du café gagnée par la crise, ils sont de tous âges, les muscles apparents et noueux. Peu de grands, pas de gros dans cette armée de chômeurs, assez affamés pour avoir accepté un danger mal rémunéré, assez honnêtes pour ne pas avoir préféré une arme dans une bande quelconque.
Après avoir rassuré le contremaître, nous partons avec la troupe qui s’ébranle en colonne ordonnée, derrière une avant-garde de policiers. Il faut d'abord piétiner dans la boue, le temps que les premiers traversent avec précaution une rivière sur un tronc d’arbre. Pelle sur l’épaule, les arracheurs, habitués à patauger dans la jungle, s’en débrouillent sans mal. « Nous avons marché pendant cinq heures pour arriver jusqu’ici », explique le lieutenant qui commande l’escorte. Un des hommes en bleu hausse les épaules en l’entendant : ce n’était rien. Lui et ses compagnons ont l’habitude de se déplacer pendant des semaines.
Nous atteignons un premier champ, en partie caché par de grands arbres. Les plantes à demi pelées semblent avoir subi une récolte il y a peu ; les arbustes rabougris arrivent à hauteur de poitrine pour les plus grands, mais beaucoup ne dépassent pas la ceinture. Les arracheurs se sont postés en bordure tandis que les policiers lâchent les chiens antiexplosifs. Leur halètement est couvert par le sifflement lancinant de la sonde des démineurs. Les guérillas colombiennes sont devenues expertes dans la fabrication de mines artisanales, qu’elles sèment un peu partout dans les zones en conflit. Plus de 125 éradicateurs ont ainsi été mutilés depuis 2006. Mais ce terrain est sûr : les chiens rejoignent leurs maîtres en remuant la queue, les démineurs terminent de balayer le sol ; l’escadron des arracheurs peut entamer sa curieuse danse.
Les journaliers s’organisent sans contretemps sur deux lignes qui avancent mécaniquement. Les premiers donnent un coup de pelle à la base des cocaïers, enfoncent la lame, soulèvent à demi la motte de terre. Sans même tourner la tête, ils passent au plant suivant tandis que leurs compagnons sans outils finissent de les arracher, les mains protégées par des gants épais. Un à un, les arbustes tombent sur le sol dans un froissement de branchages. Les coups de pelle se succèdent rapidement, la troupe achève en quelques minutes de détruire la culture longue d’une centaine de mètres. Derrière, un topographe au gilet orné du logo des Nations unies commence à prendre des mesures. C’est lui qui calcule la superficie arrachée, laquelle s’ajoutera aux bilans du ministère. « Comme ça, personne ne peut dire qu’on grossit les chiffres », explique le lieutenant, comme s’il lisait le doute sur nos visages. La troupe repart, laissant derrière elle le champ jonché d’arbustes. Parfois, lorsque les arracheurs sont des militaires, ils prennent le temps d’entasser et de brûler les plantes après s’être écorché les mains. Mais apparemment les éradicateurs n’ont pas le temps, ou ne veulent pas courir le risque d’un incendie.
Sur le trajet, une maison de planches se dresse sur une aire de terre battue. Un chien efflanqué cherche le frais sous la construction, édifiée sur pilotis pour rester au sec et se protéger des animaux. Dans l’encadrement de la porte, un gamin en slip nous regarde, amusé ; sa grand-mère s’efface sous un auvent qui tient lieu de cuisine, après avoir jeté aux hommes en bleu un regard méfiant. Personne ne se salue. La police a inauguré quelques semaines plus tôt une loi qui permet de faire incarcérer les simples cultivateurs de coca, arrêtant près de 180 cocaleros dans tout le pays. Le lieutenant continue son chemin sans prêter attention à la vieille femme. Lui n’arrêtera personne : « Les gens que nous croisons disent que les champs de coca ne sont pas à eux, et nous n’avons pas le temps de prouver le contraire », assure-t-il. Il ne veut pas passer ses journées à courir après les propriétaires de cultures d’un demi-hectare, dans des régions où il n’existe souvent aucun titre de propriété officielle.
Le champ suivant est une plus petite superficie, où les plantules ne dépassent pas une quarantaine de centimètres de hauteur. Le coup de pelle est presque superflu pour extirper les pousses, tant les racines sont faibles. « Le lopin avait déjà été arraché, mais les paysans l’ont replanté il n’y a pas longtemps », nous explique l’infirmier du groupe d’éradicateurs, qui suit l’opération un rien blasé. Quelques travailleurs se détendent quand il leur demande de nous montrer, dans le dos du contremaître, comment se replante la coca après leur passage. L’un d’eux, armé d’une machette, ramasse l'une des plus grandes pousses, tranche ses racines et enfonce la tige dans la terre. « Vous voyez, il suffit d’un bout pour faire repartir une plante », s’amuse-t-il en guettant notre réaction. Il coupe l’extrémité fichée dans le sol, la recouvre de terre de la pointe de sa botte, puis nous tend le reste du bout de bois encore vert. « Avec ça, vous en plantez encore deux ou trois. » Combien de ces paysans ont fait ce geste dans leur propre champ ou ont cultivé la coca chez un voisin, avant d’être poussé par la misère à aller l’arracher à des centaines de kilomètres de chez eux ? Nous n’osons pas leur demander, et ils n’en parleront pas. « Ce qu’on fait ne sert pas toujours à grand-chose », se contente de sourire l’infirmier en reprenant la marche, le pas lourd.
Sur nos talons, le topographe de l’ONU vient ajouter à ses calculs cette parcelle qu’il avait probablement déjà parcourue. Le jeu de cache-cache avec les cocaleros continue.
Translation - Spanish Hasta 2005, el arranque manual de las matas de coca era una práctica marginal. A veces, los soldados y policías de los comandos jungla que encontraban parcelas de coca en sus patrullas hacían el esfuerzo de extirpar los pies uno por uno. Pero el procedimiento, pesado, nunca les gustó. “Es largo, difícil y no sirve para nada”, nos había confesado en 2003 un oficial, cansado de restregarse las manos con los arbustos en las regiones amazónicas. “Más vale vaciar el mar con un cubo. Tendríamos que dedicarle todo nuestro tiempo a esta tarea.” El gobierno creó entonces unos pequeños batallones de subcontratistas civiles, con un total de entre 2000 y 8000 hombres según la temporada y el presupuesto, para mandarlos a arrancar la planta ilegal en todo el país. “Por lo general, son campesinos sin trabajo”, nos explica el coronel. “¿Quieren ir a verlos?”
Un grupo de estos “erradicadores” está trabajando a unos quince minutos de vuelo de Tumaco. La oferta del coronel no es tan común. Las autoridades recibieron muchas críticas por exponer a estos civiles a los mismos riesgos que los militares. Más de 250 de ellos murieron en misión, casi siempre bajo el fuego de la guerrilla que apunta a sus escoltas policías. Otros 85 tuvieron que ser evacuados, por heridas o mutilaciones. Después de exhibirlos en las primeras campañas de arranque manual, el gobierno les intimó la orden de quedarse callados. Aprovechamos la invitación del coronel y, por última vez, volvemos a subir al helicóptero.
Cuando aterrizamos, un grupo parecido a una tropa de trabajadores forzosos nos espera formando fila, bajo la protección estrecha de unos policías de camuflado. Parece un ejército de azul. Visten camiseta, vaqueros y botas de caucho de este color; agarran su cachucha – azul – y resisten, estoicos, la borrasca del aparato. Apenas tocamos suelo, uno de ellos corre a nuestro encuentro, con los brazos en alto: “¡No filmen! ¡Nada de imágenes!” El estruendo de los rotores nos impide entenderlo; grita cada vez más fuerte, hasta encararnos, frente a frente.
El hombre, sin afeitar y de cabello largo, no intenta disimular su ira. Con un acento del centro andino de Colombia, nos conmina a que borremos cualquier rostro identificable en nuestras imágenes. “Solo mi esposa y mi suegra saben qué estoy haciendo realmente”, explica. Él es el capataz del grupo de treinta arrancadores, y teme por la seguridad de todos. Por ahora, gozan de la protección de la policía, pero los contratos solo duran lo que dura la misión, en promedio dos meses. Después volverán a sus pueblos de origen, muchas veces en zona de guerrilla. ¿Qué pasará si se llega a saber que estuvieron trabajando con la policía y el gobierno? El sueldo que reciben no es ningún maná –apenas sobrepasa el salario mínimo– y no justifica que se expongan tanto.
Alrededor nuestro, los erradicadores son esquivos. Algunos nos observan con un interés tímido, otros descansan a la espera de la orden de marcha. No se escuchan bromas en las filas. El largo pañuelo, azul necesariamente, que llevan bajo la gorra para protegerse la nuca del sol, aumenta la sensación de anonimato al cubrir las facciones. Todos o casi son trabajadores del campo, de músculos secos y nerviosos, de todas las edades. Muchos vienen de la región de producción cafetera de Colombia, golpeada por la crisis del grano. Muy pocos son altos, ninguno llega a ser gordo en este ejército de desempleados, tan hambrientos que aceptaron correr un riesgo mal remunerado, y tan honrados que no buscaron arma en ningún bando.
Después de tranquilizar al capataz, nos vamos con la tropa que avanza en una columna ordenada, detrás de la vanguardia de policías. En un principio nos atascamos en el lodo, mientras los primeros cruzan un río pasando por un tronco atravesado. Pala al hombro, los arrancadores, acostumbrados a chapotear en la selva, progresan sin dolor. “Cuando entramos, tuvimos que caminar cinco horas, no más para llegar hasta el campamento”, nos cuenta el teniente que comanda la escolta. Uno de los hombres de azul se encoge de hombros: eso no fue nada. Él y sus compañeros están acostumbrados a andares de varias semanas.
Alcanzamos el primer cultivo, bajo el escondite imperfecto de grandes árboles. Los pies de coca, que están a medio deshojar, dan señas de haber sufrido una cosecha hace poco; los más altos de los arbustos nos llegan al pecho, aunque muchos no sobrepasan la cintura. Mientras los erradicadores se organizan en línea, los policías empiezan a revisar la zona con sus perros antiexplosivos. El silbido intermitente de los detectores de metal cubre pronto el jadeo de los animales. Las guerrillas colombianas se han vuelto expertas en la fabricación de minas artesanales. Las siembran por todas partes en las zonas de conflicto, las camuflan al pie de las matas de coca. Decenas de arrancadores han sufrido mutilaciones por culpa de estos artefactos. Este terreno parece seguro: los perros regresan hacia sus dueños meneando la cola, y los detectores terminan su barrido sin sorpresas; el escuadrón puede empezar su curioso baile.
Los jornaleros van avanzando en dos líneas, mecánicamente. Los primeros lanzan su pala a la base de la mata, hunden la hoja, y destierran, en un solo envión, un terrón con un arbusto inclinado. Sin levantar la mirada, pasan a la siguiente planta, mientras sus compañeros terminan de arrancar detrás de ellos con guantes gruesos. Uno por uno, en el murmullo continuo que forma el roce de los ramajes, los pies de coca caen en el suelo. Los palazos se suceden sin parar, y la tropa engulle en pocos minutos los cien metros de longitud del cultivo. Atrás, un topógrafo con chaleco de las Naciones Unidas empieza a tomar medidas. Él es quien calcula la superficie que se arrancó, la que irá a engordar los balances del ministerio. “Así, nadie puede decir que se manipula las cifras”, explica el teniente, como si leyera la duda en nuestros ojos. La tropa retoma la marcha, dejando atrás el campo cubierto de arbustos. A veces, cuando los arrancadores son militares, se toman un tiempo para amontonar y quemar la coca después de rasgarse las manos sin guantes. Al parecer, estos civiles no tienen tiempo, o no quieren correr el riesgo de un incendio.
En camino, nos encontramos con una casa de tablas, edificada en un área de tierra pelada. Un perro famélico trata de resguardarse del calor bajo la construcción, construida sobre pilotes para guarecer a sus habitantes del lodo y los animales. En el marco de la puerta, un niño en calzoncillos nos mira, sonriente ante la imprevista visita; su abuela se aparta bajo un tejadillo que hace las veces de cocina, después de dirigir una mirada desconfiada a los hombres de azul. Nadie saluda. Algunas semanas antes, la policía estrenó una ley que le permite encarcelar a los simples cultivadores de coca, al detener a 180 cocaleros en todo el país. Pero hoy, el teniente sigue su camino sin prestarle atención a la anciana. Él no detendrá a nadie: “Los campesinos que nos encontramos dicen que los cultivos de coca no son de ellos, y no tenemos tiempo para comprobar si mienten”, asegura. No quiere gastar sus días persiguiendo a los dueños de cultivos de media hectárea, en zonas donde muchas veces no hay siquiera títulos de propiedad.
El siguiente plantío es una superficie más pequeña, donde las matas no alcanzan los cuarenta centímetros de altura. Las raíces son tan débiles que la pala casi sobra para extirpar los retoños. “Ya habían arrancado esta parcela, pero los campesinos la volvieron a sembrar hace poquito”, nos explica el enfermero del grupo, que sigue a la tropa con un hastío mal disimulado. Un par de trabajadores se relajan cuando les pide mostrarnos, a espaldas del capataz, cómo se vuelve a sembrar la coca después de la erradicación. El más atrevido recoge uno de los retoños más grandes, corta sus raíces con machete y hunde el tallo en la tierra. “¿Ya vio? Con este pedacito no más, va a crecer otra mata”, se divierte, acechando nuestra reacción. Corta la extremidad que todavía se asoma al aire, cubre el tallo enterrado con la punta de su bota, y luego nos alarga el palito sobrante, verde todavía. “Con esto, todavía puede sembrar dos o tres pies.” ¿Cuántos de estos campesinos repitieron este gesto en su propia finca, o cosecharon la coca de sus vecinos, antes de que la miseria los empujara a salir a arrancarla a cientos de kilómetros de su casa? No nos atrevemos a preguntarles, y no hablarán de eso. “Lo que hacemos no sirve mucho”, solo atina a sonreír el enfermero. Retoma la marcha, con su andar cansado.
El topógrafo de la ONU le pisa los talones, ansioso por añadir a sus cálculos esta parcela que seguramente había recorrido antes. El juego del escondite con los cocaleros sigue.
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Experience
Years of experience: 15. Registered at ProZ.com: Mar 2014.
Plus de 15 ans de journalisme en Colombie m’ont permis de dominer l’espagnol sous toutes ses formes d’expression. Depuis, la traduction de deux livres et l’interprétation simultanée de nombreuses conférences, entre autres projets, m’ont confirmé dans cette nouvelle passion.
Expérience de traducteur Livres traduits : Mi Fuga hacia la libertad, de l’ancien otage de la guérilla colombienne John Pinchao (traduction publiée sous le titre Évadé de l’enfer aux éditions Florent-Massot) ; Tribulations d’un gramme de coke (traduction publiée sous le titre Odisea de un gramo de cocaína sur Vivants.co). Traductions techniques et spécialisées (depuis 2013) : traduction de commentaires œnologiques, d’expositions et documents sur l’architecture en Colombie, de documents techniques pour ONG… Traductions audiovisuelle : sous-titrage du documentaire de 45 minutes El ELN y el secuestro, traduction et doublage du documentaire de 25 minutes La Carrera de los Andes.
Expérience d'interprète Interprétation simultanée et consécutive de conférences (depuis 2017) : Thèmes abordés : l’administration publique, la formation d’ingénieurs, les ciments fluides, la médecine alternative, la pratique de la musique classique, sport, architecture, BD, sociologie... Quelques uns des conférenciers : le sociologue Dominique Wolton, le footballeur Didier Drogba, le sociologue Dominique Wolton, le dessinateur Lewis Trondheim, le journaliste et écrivain Edwy Plenel… Interprétation consécutive de formations en entreprise (à Carthagène, Colombie) : utilisation et entretien de balayeuses de rue, de machines-outils pour la peinture de motos... Interprétation consécutive lors de tournages audiovisuels en Colombie (depuis 2006) pour France 2, M6, France Culture, BeIn Sports.
Expérience en journalisme Correspondant en Colombie des journaux Libération, Le Temps et Ouest-France de 2000 à 2017 : couverture de l’actualité et reportages en Colombie, au Venezuela, en Amérique centrale et dans la zone andine. Réalisation du documentaire de 52 minutes Une Vie sans Elkin (TV5/France 3, 2007, sélectionné aux prix européens CIRCOM 2008). Co-auteur de Tribulations d’un Gramme de coke (éditions Florent-Massot, 2011), qui décrit l’échec de la guerre anti-drogue en suivant l’itinéraire du trafic.
Divers Navigation sur voiliers de plaisance.
Formation Diplômé de l’École supérieure de journalisme de Lille, 1999. Diplôme d’études universitaires générales d’Histoire, Bordeaux, 1997.
Références en traduction et interprétariat : David Almario, directeur Smart Translators (Medellin, Colombie) : [email protected], +57 300 613 1780. Elda Guzmán, AECID (Colombie) : [email protected], +57 315 891 4530; +57 5 664 0904. Florent Massot, éditeur, France : [email protected]. Rosa Almeida, CS Traduções : [email protected], +351 224 042 127. Flavio Romero, président de la Société colombienne d'architectes : +57 311 410 15 36. Alfredo Gutiérrez, directeur de la formation d’Auteco : [email protected], +57 320 567 5659. David Mauricio Henao, entreprise Hevco : (+57) 316 4486910.